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Mondial-2014 - Belgique: il n'y a pas que Hazard pour forcer la chance

Mondial-2014 - Belgique: il n'y a pas que Hazard pour forcer la chance

La Belgique, au contraire d'une Argentine largement dépendante des prouesses de Lionel Messi, n'est pas tributaire des seules prestations de sa star Eden Hazard lors de ce Mondial-2014.

Les Diables Rouges, c'est bien plus qu'Eden Hazard !

Quatre matches, quatre victoires, six buts inscrits, mais aucun par Hazard, alors que Messi en est déjà à quatre réalisations.

La pépite de Chelsea a pourtant sorti son équipe du pétrin à deux reprises en signant deux passes (très) décisives face à l'Algérie et la Russie. Et sa seconde période face aux Etats-Unis en 8es de finale fut de très haut niveau.

Dès qu'il avait la balle au pied, on voyait les défenseurs américains s'agiter. Il les a bluffés à quelques reprises, se heurtant toutefois à un très grand Tim Howard.

"Je dois apprendre à être plus constant et davantage décisif", répète le Diable Rouge à longueurs d'interviews ces dernières semaines.

Six buts, six buteurs différents

Hazard ne marque pas. Mais heureusement pour la Belgique, des joueurs comme Mertens, Fellaini, Origi, Vertonghen, De Bruyne et Lukaku ont fait preuve de réalisme. Et de la réussite qui a manqué à l'ancien Lillois. Six buteurs différents pour six buts.

"Chez les Belges, le danger vient de partout, expliquait mardi soir le sélectionneur des Etats-Unis Jurgen Klinsmann, après la défaite des siens (2-1).

"Et pour tout dire, à l'entame de match, je me méfiais moins de Mertens et Hazard que de leurs trois milieux (De Bruyne, Fellaini, Witsel, ndlr)", affirmait l'Allemand.

Les Argentins seraient bien inspirés de surveiller tous ces joueurs dont certains ont tendance à voler la vedette à la star de Chelsea.

Kevin De Bruyne surtout. Celui dont José Mourinho ne voulait justement plus à Londres l'hiver dernier, est occupé à réussir un grand Mondial. Le joueur de Wolfsburg est le vrai numéro 10 de la Belgique. Un numéro floqué sur le maillot d'Eden Hazard alors que ce dernier est davantage un ailier qu'un meneur de jeu.

Car celui qui distribue, qui s'infiltre, qui passe sans relâche de la zone défensive aux avant-postes, c'est De Bruyne.

Et quand ce n'est pas lui, c'est Marouane Fellaini à qui Wilmots peut demander en cours de match de passer du poste de "ratisseur" à celui de deuxième attaquant, rôle qu'il avait rempli à merveille face à l'Algérie.

Aux qualités techniques d'Eden Hazard s'ajoute aussi la vitesse sur les flancs de Kevin Mirallas et Dries Mertens. Et les attaquants de pointe Divock Origi (libérateur face à la Russie) et Romelu Lukaku (bourreau des Etats-Unis) ont démontré qu'ils méritent une aussi grande surveillance que celle imposée par les défenses adverses à Hazard, souvent serré de près par deux joueurs au moins.

Wilmots insiste constamment sur la notion de groupe, allant jusqu'à assurer (avec un brin de mauvaise fois ?) que "même Hazard pourrait se retrouver sur la banc".

Car l'apparente nonchalance du Wallon peut parfois irriter, même si Wilmots concède qu'il a "beaucoup de mal à se fâcher avec quelqu'un d'aussi gentil".

"On (la presse, ndlr) tourne toujours autour d'Eden. On demande beaucoup à un garçon qui a déjà beaucoup donné. Lui il est tranquille et ne se met pas de pression mais il a beaucoup d'ambition", assure le sélectionneur belge qu'Eden Hazard appelle "Marc".

"Quand l'adversaire se livre, il est dangereux mais c'est la même choses avec Mertens et De Bruyne. Eden est peut-être pointé par la presse internationale comme la star de notre groupe mais moi, ce que je vois, c'est que la Belgique est un bloc qui ne dépend pas de la prestation d'un seul joueur".

bnl/dhe

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