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Chili : 71% de la population majeure soutient l'avortement thérapeutique (sondage)

Chili : 71% de la population majeure soutient l'avortement thérapeutique (sondage)

Au Chili, 71% des citoyens majeurs approuvent l'avortement thérapeutique en cas de risque pour la santé de la mère, de non-viabilité du foetus ou en cas de viol, indique un sondage diffusé jeudi, au moment où la présidente Michelle Bachelet souhaite l'autoriser.

Ce sondage commandé par le gouvernement a été réalisé par l'institut Adimark.

A ce jour, le Chili interdit totalement les interruptions volontaires de grossesse, mais la présidente socialiste a fait part de son intention de faire dépénaliser, si possible d'ici la fin de l'année, l'avortement sous certaines conditions.

Jusqu'en 1989, l'IVG était autorisée en cas de non-viabilité du foetus ou de risque pour la vie de la mère, mais a été interdite à la toute fin de la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990). Le divorce n'a été autorisé qu'en 2004.

Selon des statistiques du ministère de la Santé, quelque 150.000 avortements sont pratiqués tous les ans au Chili. La plupart sont clandestins. "Chaque mois, trois ou quatre femmes meurent en raison d'un avortement", a récemment déploré Mme Bachelet.

L'avortement est interdit dans la majeure partie des pays d'Amérique latine, excepté Cuba, le Guyana et l'Uruguay. Il est autorisé également dans la ville de Mexico et assorti de conditions au Brésil où il n'est autorisé qu'en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère.

L'enquête sur le Chili a été réalisée du 5 au 30 juin sur un échantillon de 1.033 personnes de plus de 18 ans.

rto/lm/hdz/ras

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