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Le pétrole ouvre en baisse à New York, les craintes sur l'Irak s'apaisent

Le pétrole ouvre en baisse à New York, les craintes sur l'Irak s'apaisent

Le pétrole coté à New York baissait à l'ouverture lundi, les investisseurs faisant reculer la prime de risque liée à l'Irak où les combats continuent mais n'affectent toujours pas le sud du pays, principale zone de production du brut.

Vers 13H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août reculait de 11 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 105,63 dollars.

Le baril, dont le prix avait grimpé juste après le début de l'offensive fulgurante d'insurgés sunnites en Irak le 9 juin, "redescend un peu au fur et à mesure que la situation semble se stabiliser et surtout que les sources de pétrole, situées dans le sud du pays, semblent en sécurité", a remarqué John Kilduff d'Again Capital. "Du point de vue du marché, cela suffit pour faire reculer la prime de risque géopolitique" associée à la crise irakienne.

Les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui contrôlent désormais de larges pans de territoires en Irak et en Syrie voisine, affichent leur détermination à étendre leur hégémonie en annonçant la création d'un califat islamique.

Mais parallèlement, des milliers de soldats participent à une importante contre-offensive lancée samedi avec l'appui des chars et de l'aviation autour de la ville de Tikrit (160 kilomètres au nord de Bagdad), fief de l'ancien dirigeant Saddam Hussein, et chef-lieu de la province de Salaheddine.

Pour aider l'armée irakienne à regagner du terrain après sa débandade initiale, la Russie a livré cinq avions de combat Sukhoi et les Etats-Unis ont envoyé des experts militaires et des drones pour survoler Bagdad.

Les combats restent de plus circonscrits au nord et à l'ouest du pays, alors que la grande majorité des infrastructures pétrolières de l'Irak, deuxième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) derrière l'Arabie Saoudite, se situe dans le Sud. Les exportations pétrolières irakiennes n'ont pour l'instant pas été affectées.

Dans ces circonstances, "l'attention du marché pourrait se détourner cette semaine des tensions géopolitiques pour se concentrer sur l'état de l'économie mondiale, le début du mois (mardi) marquant le coup d'envoi d'une salve de statistiques nouvelles", a relevé Matt Smith de Schneider Electric.

Les investisseurs scruteront en particulier le rapport mensuel des autorités américaines sur le marché de l'emploi aux Etats-Unis. Il sera diffusé exceptionnellement jeudi avec un jour d'avance sur le calendrier habituel, les Américains célébrant vendredi la commémoration de l'Indépendance américaine par un jour férié.

jum/sl/sam

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