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Mondial-2014 - L'Allemagne et la France rêvent de retrouvailles

Mondial-2014 - L'Allemagne et la France rêvent de retrouvailles

L'Allemagne et la France rêvent de se retrouver vendredi au Mondial-2014: cela passe par une victoire en huitièmes de finale, lundi, respectivement face à l'Algérie et au Nigeria.

Ils y pensent très fort, mais n'osent l'avouer. Après les dramatiques demi-finales de 1982 et 1986, Français et Allemands ont coché de possibles retrouvailles mondiales, depuis le tirage au sort, le 6 décembre. Mais pas question de le clamer.

"La France n'est pas du tout dans nos esprits, celui qui veut faire l'impasse sur le 8e de finale fait une énorme erreur", résume le sélectionneur allemand Joachim Löw. Et cela passe par un succès à Porto Alegre (20h00 GMT) sur l'Algérie, l'une des rares nations que la Nationalmannschaft n'ait jamais battue en match international (deux défaites en 1964 et 1982).

D'ailleurs, la dernière confrontation, remportée par les Fennecs (2-1) au Mondial-1982 en Espagne avait débouché sur "le match de la honte"; un arrangement entre Allemands de l'Ouest et Autrichiens pour empêcher l'Algérie de franchir le premier tour.

Clin d'oeil de l'histoire: les Algériens sont présents cette année pour la première fois en 8e de finale d'un Mondial. Et ils retrouvent... l'Allemagne.

"On n'a pas oublié, on parle tout le temps de ce match. 1982, l'histoire se répète après 32 ans", a rappelé le sélectionneur de l'Algérie, Vahid Halilhodzic, dans la foulée de la qualification arrachée face à la Russie (1-1).

Les Allemands, eux, repoussent le mistigri. "Ca fait plus de 30 ans, ce n'est pas du tout un sujet pour nous", balaye Löw. En revanche, le sélectionneur allemand est affirmatif: "Si on déploie notre jeu et nos qualités, on va gagner ce match".

Les Français, eux, abordent leur huitièmes de finale face au Nigeria à Brasilia (16h00 GMT) de façon moins triomphale. D'abord, parce qu'une qualification pour les quarts de finale solderait l'affaire du bus de Knysna au Mondial-2010, en Afrique du Sud, où les joueurs avaient refusé de s'entraîner pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka qui avait insulté le sélectionneur d'alors (Raymond Domenech) à la mi-temps d'un match.

Surtout, parce que les "Bleus" veulent décoller l'étiquette de prétendants au titre, placardée par certains observateurs à la suite de leur succès face à la Suisse (5-2) au premier tour.

"Ma seule préoccupation, c'est le Nigeria et un 8e de finale, et de faire en sorte avec mon staff de préparer les joueurs à cette bataille, souligne le sélectionneur Didier Deschamps. Cela ne sert à rien de se projeter au-delà."

Les Nigérians ont eux passé une grande partie de leur temps depuis la qualification à régler des... problèmes de primes. Au point de ne pas s'entraîner jeudi.

"Ce n'est pas qu'on a refusé de s'entraîner, mais on attendait une décision, on discutait avec la Fédération, le temps est passé et on a oublié d'aller à l'entraînement, a raconté le sélectionneur Stephen Keshi. On en a profité pour mettre les choses à plat, la discussion n'a pas porté que sur les primes. On voulait une clarification et ça a été fait. Tout est résolu maintenant."

Quelle sera l'effet de cet incident sur la performance des Super Eagles, qui restent sur une belle performance face à l'Argentine (défaite 3-2) ? Aucune, assurent les joueurs et leur encadrement. En revanche, les Nigérians semblent très affectés par les actions menées par le groupe islamiste armé Boko Haram.

"Ce qui se passe au pays est très inquiétant, mais cela ne doit pas nous affecter, on doit continuer de jouer pour donner de l'unité et de la chaleur au pays, a expliqué le milieu de terrain John Obi Mikel. On va continuer à le faire en espérant que le football unisse notre pays dans les régions où il y a des problèmes."

pga/pgr/sk

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