Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Moscou ne restera pas "les bras croisés" face à l'offensive jihadiste en Irak

Moscou ne restera pas "les bras croisés" face à l'offensive jihadiste en Irak

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a affirmé samedi à Damas que son pays ne resterait pas "les bras croisés" face à l'offensive des jihadistes en Irak.

"La Russie ne restera pas les bras croisés face aux tentatives des groupes de propager le terrorisme dans les pays de la région", a déclaré M. Ryabkov lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec le président syrien Bachar al-Assad.

M. Ryabkov, dont le pays est le principal soutien du régime de M. Assad, répondait à une question sur l'offensive fulgurante du groupe ultra-radical de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ces dernières semaines dans le nord et l'ouest de l'Irak.

"La situation est très dangereuse en Irak et menace les fondements de l'Etat irakien" a poursuivi M. Ryabkov, dont les propos étaient traduits en arabe, tout en insistant qu'en Syrie comme en Irak, la solution ne pouvait venir que d'un "véritable dialogue national".

Interrogé sur la décision des Etats-Unis de soutenir l'opposition modérée armée en Syrie, M. Ryabkov a répété qu'il il n'y avait "pas d'alternative à la solution politique".

"Nous rejetons une telle politique américaine. Il est de l'intérêt de tous, y compris les Américains, d'adopter une position responsable concernant la crise syrienne", a-t-il ajouté.

Le président américain Barack Obama a demandé au Congrès de débloquer 500 millions de dollars pour "entraîner et équiper" l'opposition modérée armée en Syrie, face à l'influence des extrémistes sunnites de l'EIIL en Syrie et dans l'Irak voisin.

M. Ryabkov a enfin qualifié de "décision responsable" la remise par Damas de son arsenal d'armes chimiques à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), appelant Israël à "adhérer" au Traité de non-prolifération d'armes chimiques.

De son côté, dans des déclarations à la presse, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad a critiqué les Etats-Unis pour leur aide aux rebelles syriens, que le régime de Damas considère comme des "terroristes" tout comme les jihadistes.

"Nous combattons le terrorisme. Ceux qui (parlent) de terrorisme modéré et non modéré se leurrent", a affirmé le responsable syrien.

"Le terrorisme va détruire la région et le monde si cette logique des Etats-unis et de l'Europe perdure et s'ils poursuivent leur politique" dans cette direction, a-t-il ajouté.

rm/ram/hj

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.