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Mondial-2014 - France-Equateur: Griezmann a pourtant beaucoup tenté

Mondial-2014 - France-Equateur: Griezmann a pourtant beaucoup tenté

Antoine Griezmann a beaucoup tenté, combiné avec ses partenaires de l'attaque de l'équipe de France, mais n'a pu faire oublier à lui seul Mathieu Valbuena, le maître des clés du jeu des Bleus tenus en échec par l'Equateur (0-0), mercredi à Rio de Janeiro.

Le résultat n'empêche évidemment pas la France de défier comme prévu le Nigeria en 8e de finale, le 30 juin à Brasilia, mais il aura son lot d'enseignements pour Didier Deschamps qui avait décidé d'effectuer pas moins de six changement par rapport à la victoire éclatante contre la Suisse (5-2).

Le retour dans le onze de départ de Griezmann, après son encourageante première titularisation dans le Mondial face au Honduras (3-0), devait permettre aux Bleus de bénéficier d'une touche technique supplémentaire, dans l'écrin du Maracana qui a vu passer des brillants techniciens, et d'un jeu en déviation censé perturber le défense adverse.

C'est lui qui fut surtout le plus proche de délivrer les Bleus dès le début de la seconde période en se jetant au premier poteau pour reprendre un centre de Sagna, mais le gardien Alexander Rodriguez, qui fut excellent sur sa ligne tout le match, déviait le ballon sur la transversale (47e).

Griezmann aurait aimé ouvrir son compteur but au Mondial, mais comme contre le Honduras, où une de ses têtes heurta la barre, il joua de malchance.

Dans le registre à une touche de balle qui est le sien, hérité de sa formation espagnole à la Real Sociedad, l'attaquant a souvent été inspiré, cherchant d'entrée à combiner à l'entrée de la surface adverse, que ce soit avec Benzema (10e) ou Digne sur le côté gauche.

Face à une équipe équatorienne particulièrement repliée en défense et qui avait décidé de ne prendre aucun risque malgré l'impératif de victoire pour espérer passer ce tour, les Bleus n'avaient pas plus de raison de se jeter dans la bataille mais manquaient d'imagination.

L'absence de Valbuena, dans son aptitude à fluidifier le jeu, à dézoner pour faire sortir les défenseurs, à créer des brèches avec ses passes, était criante en première période.

Pour sa 7e sélection, Griezmann n'a pourtant pas démérité alors que Deschamps avait choisi d'immiscer dans le triangle d'attaque le milieu Moussa Sissoko, tenu d'exercer ce même pressing haut qui avait fait des ravages contre la Suisse.

Il lui fallait donc combler un léger déficit technique en balayant le plus possible la zone et se charger aussi des coups de pieds arrêtés, qu'il a plutôt bien exécutés comme ce corner de la 38e minute que Pogba a repris d'une tête lobée bien repoussée par le gardien.

La fin du premier acte voyait le numéro 11 des Bleus varier son jeu en tentant quelques appels dans la profondeur, comme sur cette action où Benzema l'aurait trouvé sans la bonne sortie de Dominguez. Combatif, il a aussi récupéré quelques ballons en premier rideau, dont celui de la 44e minute qui hérita à Benzema qui enroulait bien son tir bien anticipé par le portier.

Lors du second acte, où les espaces se sont créé après l'exclusion d'Antonio Valencia (50e) pour une semelle sur Lucas Digne, Griezmann a vu le renfort en attaque d'Olivier Giroud, qui manquait d'ailleurs de bien le lancer dès son premier ballon (71e).

Mais peu à peu, il s'est éteint éreinté pas ses efforts, remplacé par Loïc Rémy (79e) a vu ses partenaires encore et encore buter sur l'Equateur. Tout comme Valbuena qui a tant manqué aux Bleus.

nip/eba/dhe

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