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Mondial-2014 - Belgique: Divock Origi, la belle histoire

Mondial-2014 - Belgique: Divock Origi, la belle histoire

L'attaquant belge Divock Origi, qui ne doit sa présence au Mondial qu'au forfait de Christian Benteke, vit "un rêve éveillé" et est devenu, à 19 ans et deux mois, le plus jeune buteur de cette Coupe du monde dimanche face à la Russie.

"Je ne réalise pas encore ce qu'il m'arrive. Jouer un Mondial. Marquer au Maracana devant mes parents et ma soeur. C'est dingue", soulignait-il en zone mixte après le match de la qualification en 8e de finale pour les Belges.

Origi est un habitué des entrée fracassantes. En février 2013, à 17 ans, le joueur du LOSC avait inscrit son premier but en Ligue 1 française face à Troyes six minutes seulement après sa montée au jeu.

Ce jour-là, le fils de Mike Origi (ancien attaquant international kényan de Genk en Belgique) s'était fait un prénom, s'inscrivant dans le lignée des internationaux belges formés à Lille, Kevin Mirallas et Eden Hazard.

"Je suis fier de passer après des joueurs comme Kevin ou Eden. Et pour les supporters, je suis le nouveau Belge de Lille. Mais ce qu'a fait Eden ici, c'est du jamais vu, c'est un talent extraordinaire", déclare-t-il à l'hebdomadaire belge Sport/Footmagazine.

Son éclosion dans le nord de la France lui avait permis d'intégrer le noyau des Espoirs belge début 2014.

"La Belgique est pour moi une évidence, jamais je n'ai pensé jouer pour d'autres couleurs nationales. La Belgique, c'est ma maison", explique ce natif d'Ostende qui possède aussi la nationalité kényane.

Reste que dès ses 15 ans, Divock Origi choisit de s'exiler en France, à Lille.

"J'étais très bien à Genk mais j'ai estimé que la formation française et le LOSC était encore d'un niveau supérieur. Le choix n'a pas été facile car il y avait d'autres clubs en Allemagne, en Angleterre, un peu partout. Aujourd'hui, je reste convaincu que la France était la meilleure option. Et puis la réussite de Hazard, ça m'a touché", explique-t-il.

A Lille, c'est à Patrick Kluivert qu'on le compare.

"Baby Kluivert, c'est un surnom que m'a donné Salomon Kalou. Et c'est évidemment flatteur. Mais je ne m'emballe pas", sourit-il.

Le LOSC doit aujourd'hui se frotter les mains de posséder un buteur tellement prometteur, surpris d'avoir été repris par Wilmots.

"C'est peu de le dire, je ne m'attendais guère à vivre cette Coupe du monde. Je suis surpris parce que c'est toujours bien d'être dans un groupe talentueux comme ça, avec de grands joueurs. Maintenant, je crois que si tu es là, c'est que tu l'as mérité".

Cette présence au Brésil s'explique par la blessure de Christian Benteke, l'attaquant d'Aston Villa qui s'est rompu un tendon d'Achille il y a quelques semaines.

Et les montées au jeu de "D-Vock" face à l'Algérie puis la Russie se justifient par les faibles performances de Romelu Lukaku, décevant depuis l'entame de la Coupe du monde.

"J'avais remarqué à Lille que Divock est toujours très bon quand il entre au jeu en qualité de joker. Il ne lui faut pas longtemps pour se mettre dans le rythme et être efficace", note Marc Wilmots, ravi de pouvoir compter sur un joueur "d'un tel talent".

La belle histoire pourrait se poursuivre jeudi face à la Corée du Sud...

bnl/dhe

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