Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'Irak suspend la paie des fonctionnaires dans les zones tenues par les insurgés

L'Irak suspend la paie des fonctionnaires dans les zones tenues par les insurgés

Les fonctionnaires irakiens dans les zones échappant au contrôle des autorités depuis l'offensive d'envergure lancée par des insurgés sunnites cesseront de recevoir leur paie jusqu'à la fin des hostilités et seront payés rétroactivement, a annoncé mardi le gouvernement.

Les salaires des "fonctionnaires des zones qui ne sont pas sous le contrôle du gouvernement" seront retenus et "distribués (...) après la fin des opérations militaires", a indiqué un communiqué du gouvernement.

Les fonctionnaires concernés, dans cinq provinces du pays dont de larges pans ont été conquis par les insurgés à la faveur d'une offensive lancée le 9 juin, avaient probablement déjà cessé de recevoir les paies, en raison des difficultés sur le terrain.

Mais cette décision formalise la situation et laisse entendre que les fonctionnaires ne seront pas payés durant une longue période, ajoutant cette difficulté à la longue liste des problèmes auxquels fait face la population dans les zones de combats.

Les insurgés, menés par le groupe ultra radical de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ont mis la main en à peine deux semaines sur Mossoul, deuxième ville d'Irak, une grande partie de sa province Ninive (nord), de Tikrit et d'autres secteurs des provinces de Salaheddine (nord), Diyala (est) et Kirkouk (nord), et tiennent désormais quatre villes dans la province occidentale d'Al-Anbar.

Les forces de sécurité peinent à enrayer cette offensive fulgurante qui a également poussé des centaines de milliers d'Irakiens à fuir leur maison et mis sous pression le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki.

wd/psr/faa/sw

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.