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La mère d'un des Israéliens enlevés lance devant l'ONU un appel à leur libération

La mère d'un des Israéliens enlevés lance devant l'ONU un appel à leur libération

La mère d'un des trois étudiants israéliens enlevés en Cisjordanie le 12 juin a lancé mardi, devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève, un appel pour qu'ils soient rendus à leurs familles.

"Je suis venue ici en tant que mère", a déclaré Rachel Frankel, avec à ses côtés les mères des deux autres adolescents disparus.

Son fils, Naftali, un étudiant de 16 ans, et deux autres étudiants israéliens, Eyal Yifrach, 19 ans, et Gilad Shaer, 16 ans, ont disparu près du Goush Etzion, un bloc de colonies situé en zone entièrement sous contrôle israélien en Cisjordanie occupée.

"Depuis lors, nous ne savons rien. Pas de nouvelle, pas de signe de vie", a dit Mme Frankel.

Le 12 juin, "mon fils m'a envoyé un SMS, disant qu'il revenait à la maison, puis il a disparu. Pour toute mère, attendre continuellement le retour de son enfant est un cauchemar", a-t-elle ajouté.

S'exprimant à la place de l'organisation non gouvernementale UN Watch lors d'un débat au Conseil des droits de l'Homme sur la situation en Israël, Mme Frankel a remercié le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et des organisations comme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour avoir condamné l'enlèvement des trois adolescents.

"En même temps, je pense que bien plus peut être fait, et devrait être fait, par tant d'autres. C'est pour cela que nous -- les trois mères -- sommes venues devant les Nations unies et le monde entier pour demander qu'on nous rende nos enfants", a-t-elle expliqué, émue.

Depuis l'enlèvement le 12 juin de ces trois étudiants d'écoles religieuses juives, disparus alors qu'ils faisaient de l'auto-stop, l'armée israélienne a lancé l'opération "Gardien de nos frères" son plus important déploiement en Cisjordanie depuis la fin de la deuxième Intifada en 2005, arrêtant plus de 360 Palestiniens dont 250 membres du Hamas.

Le Hamas a nié son implication, mais dit soutenir "tout acte de résistance".

jwf/apo/plh

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