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L'Autriche et la Slovénie réitèrent leur soutien au gazoduc South Stream

L'Autriche et la Slovénie réitèrent leur soutien au gazoduc South Stream

L'Autriche et la Slovénie, deux Etats membres de l'UE, ont réitéré vendredi leur soutien au projet russo-italien de gazoduc South Stream, objet d'un bras de fer entre Bruxelles et Moscou sur fond de crise urkainienne.

South Stream "est la bonne voie possible en vue d'un approvisionnement énergétique durable à moyen terme", a affirmé le chancelier autrichien Werner Faymann après une rencontre avec ses homologues slovène et croate près de Ljubljana.

La Première ministre slovène Alenka Bratusek lui a fait écho en évoquant "un projet d'infrastructure vital".

Les responsables des deux petits pays alpins s'exprimaient à quelques jours d'un déplacement à Vienne du président russe Vladimir Poutine, mardi 24 juin.

Le Kremlin a affirmé vendredi que M. Poutine demanderait à cette occasion aux Européens de clarifier leur position sur le projet remis en cause par la crise ukrainienne.

La construction de South Stream, menée par le russe Gazprom avec la participation de groupes européens comme l'italien Eni ou le français EDF, a été lancée fin 2012. Le gazoduc, dont la mise en service est prévue dès la fin 2015, doit relier la Russie au sud de l'UE via la mer Noire, évitant le territoire de l'Ukraine, alors que les conflits gaziers à répétition entre Moscou et Kiev ont à plusieurs reprises perturbé les approvisionnements européens.

Mais depuis des mois, la Commission européenne affirme que le projet ne respecte pas la règlementation européenne en terme d'énergie et de respect de la concurrence.

Mme Bratusek, qui a démissionné en mai après avoir perdu le soutien de son parti de centre-gauche, a admis vendredi que "quelques difficultés techniques demeurent et doivent être résolues avec l'UE."

Le contentieux s'est accentué avec la crise ukrainienne et sous la pression de Bruxelles et de Washington, la Bulgarie a suspendu récemment les travaux, portant un coup majeur aux travaux. La Serbie en revanche indiqué vouloir poursuivre.

Ce conflit intervient en pleine nouvelle crise gazière entre Moscou et Kiev. Gazprom a coupé le gaz lundi à l'Ukraine, qui ne veut pas régler ses dettes tant que le prix n'aura pas été baissé.

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