Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Mondial-2014 - Casillas et Xabi Alonso, symboles d'une fin de règne

Mondial-2014 - Casillas et Xabi Alonso, symboles d'une fin de règne

L'Espagne a encore été lâchée par deux stars, Iker Casillas, à nouveau passé au travers contre le Chili, et Xabi Alonso, loin de son niveau, mercredi à Rio de Janeiro au Mondial-2014.

San Iker crucifié dans le temple du football. Xavi et Gerard Piqué remplaçants après leur premier match catastrophique contre les Pays-Bas (5-1), deux autres poids lourds ont précipité la chute de la grande Espagne au Maracana.

Pour Casillas (33 ans, 156 sélections), il s'agit de la seconde "trahison" d'affilée, après ses énormes erreurs contre les "Oranje".

S'il ne peut pas se reprocher grand-chose sur le premier but, marqué à bout portant par "Edu" Vargas, il a seulement boxé le ballon sur le coup franc d'Alexis Sanchez, offrant le second but à Charles Aranguiz. Il était mal placé au moment de la frappe et le pas de côté pour rejoindre le ballon l'a empêché de s'en saisir.

L'erreur n'est pas aussi spectaculaire que les buts offerts aux Néerlandais, mais le grand Iker aurait fait mieux.

Et il aurait aussi peut-être eu un peu plus de réussite. Casillas a été abandonné par la chance qui l'avait accompagné jusqu'ici tout au long de sa carrière, jusqu'à la dernière finale de Ligue des champions, où la victoire du Real Madrid a masqué sa piètre performance personnelle.

Le capitaine, qui a soulevé les trois derniers grands trophées internationaux, les Euro-2008 et 2012, la dernière Coupe du monde, a confirmé son déclin, après une saison et demie sur le banc du Real Madrid. José Mourinho et Carlo Ancelotti l'avaient senti, en donnant "sa" place au Real Madrid à Diego Lopez en Liga.

Si Vicente Del Bosque a osé laisser Xavi et Piqué sur le banc, il n'a pas voulu désavouer son capitaine, qui avait demandé "pardon" pour son premier match de la Coupe du monde.

Sort cruel, Casillas a coulé le jour-même où il battait le record de présence d'un Espagnol en Coupe du monde en disputant son 17e match, doublant un autre gardien légendaire, Andoni Zubizarreta (16).

Et pendant ce temps-là, le modeste Claudio Bravo brillait dans les buts chiliens. Casillas pourrait le retrouver car le portier de la Real Sociedad a signé... au FC Barcelone.

Xabi Alonso (32 ans, 112 sélections) figurait parmi les rares Espagnols à surnager au premier match, où il avait transformé son penalty, mais il a lui aussi rendu les armes au Maracana.

L'ex-lieutenant impeccable de "l'Invincible Armada" a précipité l'ouverture -superbe- du score des Chiliens, venue d'un ballon qu'il avait perdu (20).

Il avait prévenu avant le match qu'il fallait "prendre plus de risques", mais pas ceux-là!

Le reste de la première période était à l'avenant. Il a envoyé dans les airs une bonne occasion (24) et pris un jaune pour un tacle en retard sur Mauricio Isla, après un nouveau ballon perdu sur un mauvais contrôle (41).

Et quand il a réussi quelque chose, Xabi Alonso a tiré sur le gardien Claudio Bravo sur la meilleure occasion espagnole (15).

Hormis ces épisodes du match, Xabi n'a pas joué son rôle habituel de récupérateur et de filtre devant sa défense. En début de match, on l'a même vu aligné avec ses arrières centraux.

Ultime camouflet, Xabi Alonso n'est même pas revenu sur la pelouse après la mi-temps, remplacé par Koke, un joueur plus offensif pour tenter de renverser le score. Une sortie par la petite porte.

eba/pgf/sk

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.