Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Madagascar: premier prêt du FMI depuis le coup d'Etat de 2009

Madagascar: premier prêt du FMI depuis le coup d'Etat de 2009

Le FMI a approuvé mercredi un prêt d'urgence de 47,1 millions de dollars à Madagascar, renouant avec un pays affaibli économiquement et mis au ban de la communauté internationale depuis un coup d'Etat en 2009.

L'aide du Fonds monétaire international, qui n'est pas conditionnée à un programme de réformes, permettra au pays d'engager des discussions avec d'autres partenaires afin d'obtenir "une assistance supplémentaire", assure l'institution dans un communiqué.

"La reprise des relations avec le Fonds marque la fin d'une difficile période de troubles économiques pendant laquelle l'activité a ralenti, l'investissement a stagné et les indicateurs de gouvernance se sont dégradés", a commenté le directeur général adjoint du Fonds, Min Zhu, cité dans le communiqué.

En janvier, Hery Rajaonarimampianina a été élu à la présidence de Madagascar à l'issue d'une période de cinq ans d'instabilité politique pendant laquelle l'île s'est considérablement appauvrie.

Depuis mars 2009 et le renversement du président Marc Ravalomanana, la plupart des grands pays donateurs et institutions multilatérales, dont le FMI, avaient coupé leurs liens avec le pays et suspendu leur aide.

Tentant de rompre l'isolement de son pays, le nouveau chef d'Etat malgache s'était rendu mi-mars à Washington pour reprendre langue avec le FMI et la Banque mondiale et convaincre les donateurs de revenir dans le pays.

La BM a promis mi-mai 400 millions de dollars sur trois ans pour aider au développement de l'île.

Dans son communiqué, le Fonds assure qu'il continuera à jouer un "rôle-clé" pour faciliter la fourniture d'aide technique et financière à Madagascar où plus de 90% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour.

jt/sl/gde

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.