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Irak: l'armée va "libérer" Tal Afar dans les prochaines heures (porte-parole)

Irak: l'armée va "libérer" Tal Afar dans les prochaines heures (porte-parole)

L'armée irakienne va "libérer" la ville stratégique chiite de Tal Afar (nord-ouest), en partie aux mains des jihadistes, dans les prochaines heures, a affirmé un porte-parole militaire mercredi.

Les forces irakiennes veulent parvenir à "la libération de la totalité de la ville avant l'aube, jeudi", selon le porte-parole, qui a ajouté que ces forces se dirigeront ensuite vers l'Est, en direction de la deuxième ville du pays Mossoul (nord), tenue par les insurgés.

L'armée a repris mercredi des quartiers de Tal Afar dans de violents combats contre les jihadistes, selon un responsable du conseil provincial de Ninive (nord).

Cette ville majoritairement chiite est la plus importante de la province de Ninive à ne pas être entièrement tombée aux mains des insurgés de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui ont conquis en quelques jours d'importantes portions du territoire irakien.

Tal Afar se trouve dans une position stratégique, à une centaine de km de la frontière syrienne, alors que l'EIIL aspire à créer un Etat islamique dans la zone frontalière et occupe déjà plusieurs secteurs en Syrie, pays en guerre depuis plus de trois ans.

De violents combats font rage dans la ville depuis plusieurs jours.

Depuis le 9 juin, les combattants de l'EIIL, appuyés par des partisans de l'ex-président sunnite Saddam Hussein, ont pris le contrôle de la deuxième ville d'Irak, Mossoul, d'une grande partie de sa province Ninive, de Tikrit et d'autres secteurs des provinces de Salaheddine (nord), Diyala (est) et Kirkouk (nord).

Durant les premiers jours de cette offensive, les forces de sécurité ont fait preuve d'une très faible résistance, nombre de policiers ou de soldats abandonnant leurs positions.

Après cette débandade, les forces irakiennes semblent néanmoins commencer à relever la tête, reconquérant certaines villes, sans néanmoins réussir à stopper l'avancée des jihadistes.

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