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Cameron: les jihadistes en Irak veulent aussi attaquer le Royaume-Uni

Cameron: les jihadistes en Irak veulent aussi attaquer le Royaume-Uni

David Cameron a souligné mercredi que la Grande-Bretagne ne saurait tolérer la création d'un "régime islamique extrémiste" en Irak par des insurgés jihadistes "qui projettent aussi de nous attaquer ici" au Royaume-Uni.

"Je désapprouve ceux qui estiment que la situation n'a rien à voir avec nous et que la création d'un régime islamique extrême en Irak ne nous affectera pas. Les gens appartenant à ce régime, en plus de vouloir gagner des territoires, projettent aussi de nous attaquer ici", au Royaume-Uni, a déclaré le Premier ministre devant le Parlement lors de sa session hebdomadaire de questions-réponses.

David Cameron a ajouté que la menace de jihadistes britanniques rentrant au pays pour perpétrer des attaques terroristes était désormais "plus importante pour ceux qui reviennent de Syrie et d'Irak que pour ceux de retour de la région Afghanistan/Pakistan".

"Nous allons légiférer pour rendre illégal la planification d'attaques terroristes à l'étranger. Nous avons déjà arrêté des gens à la frontière, nous avons confisqué des passeports", a-t-il dit.

"A ce jour, on estime à environ 400 le nombre de Britanniques qui combattent dans les rangs de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Mais ce chiffre est davantage basé sur ce qui se passe en Syrie qu'en Irak où nous avons très peu d'informations", a ajouté David Cameron qui devait réunir dans l'après-midi le conseil de sécurité nationale pour évaluer la situation.

En attendant, il a annoncé le déblocage de deux millions de livres supplémentaires (2,5 millions d'euros), qui s'ajoutent aux trois déjà provisionnés, pour venir en aide aux personnes déplacées suite aux combats en Irak.

"La bonne réponse est de rester pragmatique, patient et intelligent. La priorité est de s'assurer que ces gouvernements soient pleinement représentatifs et qu'ils occupent l'espace politique au détriment des extrémistes", a encore souligné le Premier ministre qui exclut toute intervention militaire en Irak.

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