Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

NBA - Miami a perdu la face et la flamme

NBA - Miami a perdu la face et la flamme

Surclassé par les San Antonio Spurs, le Miami Heat a laissé échapper sa mainmise sur la NBA et va devoir se reconstruire autour de LeBron James, si seul lors d'une finale 2014 à sens unique.

Pour sa quatrième finale de suite, Miami n'a jamais vraiment inquiété San Antonio qui a enlevé dimanche sur le score sans appel de quatre victoires à une le cinquième titre de son histoire, le premier depuis 2007 conquis face à Cleveland emmené par un certain... LeBron James.

Comme Cleveland, le Heat de la finale 2014 n'avait que James à opposer à des Spurs dépendants de personne, pas même de Tim Duncan, Tony Parker ou Manu Ginobili.

Lors de la finale, "King James" a inscrit près de 31% des points de son équipe (28,2 pts par match) et ses partenaires du "Big Three", Chris Bosh et Dwyane Wade, l'ont quelque peu laissé tomber avec respectivement 14 et 15,2 points par match.

Plus largement, le banc du Heat a fait pâle figure face à celui des Spurs.

"Je ne suis déçu par aucun de mes coéquipiers, j'aurais juste souhaité qu'on joue mieux, mais on est tombé sur une équipe bien meilleure que la nôtre", a analysé James, beau joueur.

"Je ne crois pas que ce sont juste les Spurs qui ont progressé, c'est toute la Ligue et c'est pourquoi, nous avons besoin de nous renforcer à tous les niveaux, à tous les postes", a-t-il aussitôt prévenu.

Le "Big Three" a peut-être disputé dimanche son dernier match dans cette configuration. Assemblé en 2010, ce trio majeur a offert deux titres à Miami, mais Wade, 32 ans, a confirmé que ses problèmes récurrents aux genoux avaient un impact sur son rendement.

James, 29 ans, a défendu ses partenaires: "Depuis qu'on est ensemble, on a perdu une finale (en 2011), on en a gagné deux (2012 et 2013), avant d'en reperdre une (2014): 50% de réussite, je signe tout de suite. Bien sûr on veut toujours gagner, mais c'est la nature du basket, des fois on gagne, des fois on perd".

A un an du terme de leurs faramineux contrats signés en 2010, les membres du "Big Three" sont à la croisée des chemins. Soit ils renégocient un nouveau contrat avec le Heat dès cet été, soit ils vont voir ailleurs et les sollicitations ne manqueraient pas.

Un départ de James n'est pas à exclure, même si c'est le scénario le moins probable: "J'aime Miami, ma famille se sent bien ici, mais ce n'est pas ce à quoi je pense en ce moment", a-t-il assuré après le match N.5 perdu à San Antonio.

Pour renouer avec le succès, le 3e sportif le mieux payé de la planète (72,3 millions de dollars en 2013) pourrait signer un nouveau contrat avec un salaire révisé à la... baisse. Cela permettrait à ses dirigeants d'approcher son grand ami Carmelo Anthony qui, à 29 ans, se rend compte que les New York Knicks ne sont pas la meilleure adresse pour décrocher rapidement un titre NBA.

Avec "Melo" (27,4 points par match cette saison) s'ajoutant au "Big Three", le Heat aurait fière allure, à condition de rajeunir un effectif vieillissant.

Mais avec ou sans "Melo", le Heat restera un rival sérieux pour les Spurs, a estimé leur entraîneur Gregg Popovich.

"C'est une équipe d'un très gros calibre et ils seront dangereux la saison prochaine, je n'en doute pas une seconde", a-t-il prévenu.

jr/ig

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.