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Mondial-2014 - Italie: l'irremplaçable Daniele De Rossi

Mondial-2014 - Italie: l'irremplaçable Daniele De Rossi

Joueur clef du système Prandelli, Daniele De Rossi est un des cadres de l'Italie au Mondial-2014, son troisième, où il apporte sur le terrain sa qualité de relance et en-dehors une personnalité originale.

"Superstitieux? Un petit peu", dit-il dans un grand sourire signifiant: "énormément!", mardi au camp d'entraînement "azzurro" de Mangaratiba.

Par le passé, "DDR" a toujours été décisif pour son deuxième match au Mondial. Exclu au bout d'une demi-heure contre les États-Unis en 2006 pour une agression sur Brian McBride, il avait provoqué un penalty en faveur de son équipe contre la Nouvelle-Zélande en 2010.

Qu'attend un grand superstitieux du deuxième match au Brésil, vendredi contre le Costa Rica? "Surtout pas un rouge, après tant d'années cela reste le seul que j'aie pris en +Nazionale+, répond-il. J'espère décrocher la qualification, avec les défaites de l'Uruguay et de l'Angleterre, tout pourrait se clarifier, en gagnant nous prendrions une belle option."

Pour ce deuxième match le jeu de l'Italie dépend beaucoup du liant apporté par le Romain. "Nous jouons avec Daniele prêt à se glisser en charnière centrale, comme il le fait à la Roma", avait précisé Cesare Prandelli à la Gazzetta dello sport. Il permet de partir de loin, d'avoir un bon passeur en défense, dès le début du mouvement offensif."

Pour son entraîneur à l'AS Rome, Rudi Garcia, De Rossi est "un joueur qui lit très bien les situations, très précieux dans ces phases de relance. De toute façon il sait tout faire", explique-t-il à l'AFP.

DDR est le premier "1" dans le 4-1-4-1 de Prandelli, un joueur indispensable. "C'est un concept erroné de penser ça, contredit-il. Ces titres ne m'intéressent pas et ne me plaisent pas trop, d'ailleurs. Par exemple Thiago Motta pourrait tenir ce rôle aussi bien, si ce n'est mieux. Il est moins dynamique que moi, mais il est plus élégant, il a plus de classe que moi, et il est plus +regista+ (meneur reculé, façon Pirlo, ndlr)."

De Rossi ne joue pas les faux-modestes, il est assez nature en conférence de presse, plus que la moyenne des joueurs.

Il ne fait pas mystère de préférer les huis clos, par exemple. "Même en club je ne suis jamais très enthousiasmé par les entraînements portes-ouvertes. C'est sympa pour les enfants qui viennent nous voir, mais moi je suis mieux sans le bruit des tifosi, sans vous les journalistes, on a le silence pour travailler, pour se concentrer".

Le "Capitano Futuro", héritier de Francesco Totti pour le brassard de la Roma, n'est pas un fan des médias sociaux, une attitude qui tranche quand bien des internationaux ont un compte... géré par un service de "comm'".

"Je ne suis pas contre Twitter et Facebook, mais je préfère les utiliser de façon privée, avec un nom de fantaisie, pour ma famille et mes amis. Je ne l'utilise pas pour faire de la communication avec les tifosi, raconte-t-il. Quand j'ai quelque chose à dire, je viens en conférence de presse."

Il ne veut pas non plus communiquer sur l'objectif minimum de l'Italie, "le faire me semblerait médiocre. En Allemagne (2006) nous n'étions pas favoris et pourtant nous avons gagné".

DDR, qui pourrait fêter sa 100e sélection en quarts de finale s'il ne rate aucun match, ne se donne pas non plus de date de péremption internationale.

"Quand je l'atteindrai, vous (les journalistes) serez les premiers à vous en apercevoir! Je me sens encore de la marge pour jouer au niveau international, je me sens encore jeune, encore fort, j'ai encore plus confiance qu'avant en mes moyens physiques. Et j'aime tellement la +Nazionale+, que tant que j'en serai capable, je jouerai".

eba/jta

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