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Mondial-2014 - GrE - La Suisse laisse le rôle de favori à la France

Mondial-2014 - GrE - La Suisse laisse le rôle de favori à la France

Les Suisses n'envisagent pas un instant d'être favoris contre la France, quoi qu'en disent le classement Fifa et leur statut de tête de série du Groupe E au Mondial-2014.

"Favoris? Vous aimez bien ce mot-là en France, hein?", demande à l'AFP le taquin Steve von Bergen. "C'est la France qui est favorite", assure le défenseur central des Young Boys Berne.

"Nous, favoris? Non, absolument pas", assure également à l'AFP l'entraîneur-adjoint Michel Pont. "Très sincèrement, en tant que Suisse Roman, ayant grandi à Genève, bercé par le foot français, je vous assure qu'on ne peut pas comparer le foot suisse et le foot français", ajoute-t-il.

Il ne se fie pas à la 6e position de la Suisse au classement Fifa, 11 places devant la France: "Ce classement, personne n'y comprend rien, nous les premiers. Mais nous l'acceptons avec plaisir, et nous en sommes fiers".

Pour l'adjoint historique des Rouges, au côté d'Ottmar Hitzfeld depuis 2008, et avant lui avec Köbi Khun de 2001 à 2008, il y a deux classes d'écart entre les deux leaders du groupe E.

"Franchement, l'équipe (de France) actuelle m'impressionne, enchaîne-t-il. Elle a trouvé l'harmonie et un état d'esprit. La France a toujours eu une qualité technique et de formation au-dessus de la moyenne, elle retrouve simplement son niveau normal, qu'elle n'aurait jamais dû quitter".

Seul Haris Seferovic n'a cure du mot favori. "Je ne vois pas pourquoi nous aurions peur d'eux", a-t-il dit après son but dans les arrêts de jeu du premier match.

Hitzfeld lui-même est plus nuancé, d'accord pour que les deux pays partagent le rôle de favori d'un groupe... qu'ils dominent déjà.

Michel Pont jure ne pas bluffer dans le but de faire peser la pression sur les Bleus: "nous n'avons aucun intérêt à jouer la guéguerre des entraîneurs, sincèrement la France est favorite parce qu'elle est d'un niveau supérieur au nôtre, point final".

Avec la confiance née de la victoire à la dernière minute contre l'Equateur (2-1), la Suisse peut toutefois aborder moins tendue ce "gros défi", poursuit-il, dans le rôle de l'outsider.

"Après, sur un match, on ne va pas se gêner si on peut la battre, nous n'avons rien à perdre", mais il faudra mieux débuter qu'à Brasilia: "Si on joue au même niveau que contre l'Equateur, ça n'ira pas", conclut-il, rappelant que ses joueurs ont eu les jambes flageolantes en première période.

Pour le défenseur Johan Djourou, "la France est favorite, par la renommée de ses joueurs, qui jouent dans les plus grands clubs. Mais le jour J, c'est le match qui compte, ce n'est pas le nom du joueur ou de son club qui fera la différence". Traduction: Djourou peut museler Karim Benzema.

eba/ol/gv

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