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Mondial-2014 - Costa Rica: Borges de père en fils

Mondial-2014 - Costa Rica: Borges de père en fils

Le meneur de jeu du Costa Rica, Celso Borges, rêve de marquer l'histoire footballistique des "Ticos" au Brésil comme son père, Alexandre, héros du Mondial-1990.

Brillant animateur lors de l'exploit initial contre l'Uruguay (3-1), Celso n'a pas encore réussi l'action d'éclat qui marque les esprits. Il l'a peut-être gardée pour le match contre l'Italie, vendredi à Recife (16h00 GMT), choc surprise entre les deux leaders du "groupe de la mort".

Son père lui a signé la passe décisive la plus célèbre de ce pays d'Amérique Centrale, pour le but d'Hernan Medford contre la Suède (1-0) au Mondial-1990, qui qualifiait le Costa Rica pour les 8e de finale dès sa première participation à une Coupe du monde.

"J'avais 2 ans, difficile de m'en souvenir, a raconté Celso au webmagazine rock sud-américain Circulo del miedo. Mais j'ai vu les rediffusions, et avec le temps je me rends compte de l'importance de cette passe, de ce but, et je suis immensément fier que mon père aie participé à ce grand geste sportif."

A 26 ans, le joueur de l'AIK Solna (Suède) aimerait encore plus entrer dans l'histoire à Recife, à 200 km de Maceio, où est né son grand-père.

Car du sang brésilien coule dans les veine du tireur de penalty attitré des Ticos (63 sélections, 14 buts). Son père Alexandre Borges Guimaraes portait un surnom lusophone, "Guima".

Pour se faire un prénom, Celso a tenté le grand nord européen, après cinq titres nationaux au Deportivo Saprissa, de San José, l'équipe la plus populaire du pays.

"Guima" aussi est un club-trotter, il entraîne en Chine, au Tianjin Teda.

Après trois saisons à Fredrikstad, en Norvège, Celso Borges Mora, son nom complet, a conquis le grand club de Stockholm, où il est arrivé en 2012. Les fans lui ont réservé une ovation lors du dernier match de championnat, le 15 mai contre Elfsborg, avec une banderole en espagnol: "Cet été nous serons tous Costariciens: Bonne chance pour le Mondial".

Dix jours plus tôt il avait marqué un but mémorable, sur un enchaînement contrôle de la poitrine-lucarne de 35 m contre Helsingborgs, de quoi marquer les esprits avant de partir pour une Coupe du monde où la Suède ne s'est pas qualifiée.

Son statut de star est encore plus affirmé au pays, où ce grand fan du groupe de hard Slipknot compte plus de 72.000 suiveurs sur son compte Twitter. Il a modifié son profil avant le Mondial, mettant le Christ Rédempteur du Corcovado en fond, derrière sa photo avec le maillot des Ticos.

Après la victoire surprise contre l'Uruguay, revanche du barrage perdu contre la "Celeste" pour la qualification au Mondial-2010, il a écrit: "Merci pour votre soutien! Il reste encore du chemin mais on est bien".

Ce chemin passe par l'Italie, et un modèle absolu de meneur de jeu, un des meilleurs du monde, Andrea Pirlo, pour cet admirateur de Zizou qui dans son équipe de rêve mettrait "Zidane et dix autres joueurs".

Ensuite il devra se mesurer aux stars anglaises (le 24 juin à Belo Horizonte).

"Je ne serai pas intimidé, assure Celso Borges, ils sont comme moi, ils jouent seulement dans un meilleur championnat". T'as vu Papa? J'ai même pas peur!

eba/dhe

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