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Il n'y a pas d'affaire Froome, pour l'AMA

Il n'y a pas d'affaire Froome, pour l'AMA

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a mis un terme à ce qui était devenu l'affaire Chris Froome après les révélations du Journal du Dimanche sur l'utilisation par le Britannique d'un corticoïde au Tour de Romandie avec la bénédiction de l'Union cycliste internationale (UCI).

"La décision de l'UCI d'accorder une AUT (autorisation d'usage thérapeutique) à Chris Froome a été menée suivant les règles. Par conséquent, ce cas ne sera pas étudié davantage", a déclaré mardi l'AMA.

"L'AMA surveille les demandes et autorisations d'AUT", a rappelé l'Agence mondiale. "Elle a la capacité de contrôler si les décisions prises sont conformes aux règles régissant les AUT".

L'hebdomadaire français avait accusé dimanche l'UCI d'avoir autorisé Froome à avoir recours à une dose conséquente de prednisolone (40 mg par jour) lors de sa victoire au Tour de Romandie, fin avril et début mai.

Pour soigner le vainqueur du Tour de France, qui souffrait d'un refroidissement, le médecin de l'équipe Sky avait demandé une AUT, validée par le directeur médical de l'UCI.

"Il n'y a pas de problème", avait réagi dimanche le patron de l'équipe, Dave Brailsford. "Nous sommes dans les règles, c'est absolument clair".

L'UCI avait estimé, pour sa part, avoir agi "en conformité avec les règlements de l'UCI et les directives relatives de l'AMA", dans une procédure qualifiée d'"entièrement transparente". Elle avait rappelé que cette AUT avait été accordée, "selon la procédure habituelle", et rejeté tout favoritisme.

jm/jgu

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