Le pape François a annoncé dimanche qu'il se rendrait le 21 septembre à Tirana, à l'invitation des évêques et des autorités civiles albanais afin d'apporter son "encouragement" à un pays "qui a longtemps souffert".
"Avec ce bref voyage, je désire confirmer dans la foi l'Eglise d'Albanie et témoigner de mon encouragement pour un pays qui a longtemps souffert des conséquences des idéologies du passé", a déclaré le pape après la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre.
Pour le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, le fait que le pape ait choisi l'Albanie pour son premier voyage en Europe, hors Italie, est un évènement "heureux".
L'Albanie fut occupée par l'Italie fasciste puis par l'armée hitlérienne au cours de la Seconde Guerre mondiale, avant de devenir un régime communiste jusqu'en 1991.
Aujourd'hui, ce pays parmi les plus pauvres du continent est candidat à l'adhésion à l'Union européenne. On y compte quelque 15% de catholiques et autant de fidèles orthodoxes, et plus de 60% de musulmans.
En Albanie, "les catholiques sont minoritaires", a souligné le porte-parole du Vatican, pour qui ce pays est connu pour s'être proclamé "l'unique pays athée au monde" en 1967.
Le pape ira "à la rencontre des périphéries, des pauvres et il contribuera au dialogue interreligieux et oecuménique", a également assuré le père Lombardi.
"C'est une perspective positive et encourageante", a-t-il ajouté, rappelant que l'Albanie était la terre d'origine de Mère Teresa, née en Macédoine mais dont les parents étaient albanais.
La religieuse "est considérée comme la plus grande Albanaise du siècle précédent", a souligné le porte-parole.
Jean Paul II visita l'Albanie le 25 avril 1993, après la chute du communisme. A Shkodra (nord-ouest), il consacra à nouveau au culte la cathédrale et nomma quatre évêques, les premiers de la hiérarchie ecclésiastique albanaise post-communiste.
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