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Wall Street ouvre en baisse, troublée par des indicateurs en demi-teinte

Wall Street ouvre en baisse, troublée par des indicateurs en demi-teinte

Wall Street a ouvert en légère baisse jeudi, accueillant fraîchement des indicateurs américains moins bons que prévu et se laissant gagner par une pointe d'inquiétude face aux tensions en Irak: le Dow Jones lâchait 0,15% et le Nasdaq 0,25%.

Vers 13H45 GMT, le Dow Jones Industrial Average abandonnait 25,78 points à 16.818,10 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 11,04 points à 4.320,90 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 reculait de 0,14% ou 2,76 points, à 1.941,13 points.

La Bourse de New York avait déjà manqué d'entrain mercredi après des prévisions décevantes sur la croissance mondiale et le revers électoral d'un élu républicain aux Etats-Unis jugé favorable à Wall Street: le Dow Jones avait cédé 0,60% à 16.843,88 points, mettant fin à une série de quatre records consécutifs, et le Nasdaq 0,14% à 4.331,93 points.

Les indices ploient devant "la persistance de données mitigées qui démentent un peu les affirmations véhémentes sur la capacité de l'économie américaine à faire repartir solidement sa croissance de façon durable", remarquait Patrick O'Hare de Briefing.com

Les ventes aux détails, indicateur le plus attendu par les courtiers cette semaine car considéré comme un reflet important de la vigueur de la reprise dans le pays, ont ainsi augmenté moins que prévu en mai, selon les chiffres du département du Commerce.

Elles n'ont progressé que de 0,3% par rapport à avril, portées principalement par les ventes d'automobiles et d'essence, alors que la prévision médiane des analystes était une progression de 0,7%.

Côté emploi, les nouvelles n'étaient pas beaucoup plus enthousiasmantes: les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont augmenté un peu que prévu pour la semaine close le 7 juin, selon les statistiques du département du Travail.

Dans le même temps, "l'escalade des tensions en Irak incite Wall Street à la prudence", observaient les analystes de Charles Schwab.

Après s'être emparés de larges territoires du nord-ouest de l'Irak face à une armée en déroute, des combattants jihadistes avançaient jeudi vers la capitale Bagdad.

Face à cette offensive d'envergure de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), et l'impuissance de l'armée à la contenir, le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir dans la journée.

Les Etats-Unis, qui ont retiré fin 2011 leurs troupes d'Irak au terme d'un très lourd engagement militaire pendant huit ans, envisagent plusieurs options pour aider Bagdad, dont des frappes menées par des drones, selon un responsable américain.

Le marché obligataire évoluait en légère hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,635% contre 2,640% mercredi soir et celui à 30 ans à 3,468% contre 3,469% la veille.

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