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Ukraine: la Russie dénonce "l'absence d'un quelconque progrès" dans la désescalade (Lavrov)

Ukraine: la Russie dénonce "l'absence d'un quelconque progrès" dans la désescalade (Lavrov)

La Russie constate l'absence d'un "quelconque progrès" dans les efforts promis par le pouvoir ukrainien pour une désescalade sur le terrain, a déploré jeudi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, indiquant que la Russie allait déposer un projet de résolution à l'ONU.

"Nous sommes de plus en plus inquiets de voir l'absence d'un quelconque progrès dans les efforts d'apaisement de la violence, de cessation des affrontements, à commencer par la fin de l'opération répressive", a déclaré M. Lavrov, cité par Itar-Tass, ajoutant que la Russie allait déposer un projet de résolution à ce sujet au Conseil de sécurité de l'ONU.

"Dans cette résolution, nous voulons nous concentrer sur la nécessité d'obtenir que la partie ukrainienne commence à appliquer la feuille de route" élaborée en mai par le président de l'OSCE, le Suisse Didier Burkhalter, a-t-il ajouté.

"Nous savons que les insurgés dans le sud-est sont prêts à cesser le feu, mais le premier pas doit être fait par les autorités de Kiev", a souligné M. Lavrov.

Il a, par ailleurs, demandé une enquête urgente sur les informations faisant état de l'emploi de bombes incendiaires par les forces ukrainiennes.

"Les informations sur l'emploi par les forces ukrainiennes de bombes incendiaires et d'autres types d'armes non sélectives suscitent une inquiétude particulière. Ces informations nécessitent une vérification urgente", a-t-il déclaré, cité par Itar-Tass.

La Garde nationale ukrainienne a démenti jeudi matin ces accusations, reprises notamment par les médias publics russes, et qualifiées d'"absurdes" dans un communiqué.

L'agence publique Ria Novosti, citant les insurgés prorusses de l'est de l'Ukraine, a notamment affirmé que les forces ukrainiennes avaient utilisé ce type d'armements dans le village de Semenivka près de la ville de Slaviansk, un bastion prorusse.

La Russie n'a cessé ces dernières semaines d'accuser les forces ukrainiennes de recourir à des moyens disproportionnés dans leur opération armée contre l'insurrection dans l'est du pays.

Le 30 mai, le Comité d'enquête russe a accusé l'Ukraine de violer la Convention de Genève de 1949 sur la protection des civils, indiquant rassembler des preuves et ouvrir une enquête pour "recours à des moyens et méthodes de guerre interdits".

L'UE a, de son côté, appelé Kiev à la retenue dans ses opérations armées tout en soulignant la légitimité, selon elle, de cette action.

lpt/neo/gg

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