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NBA - San Antonio: Diaw le couteau suisse est devenu arme fatale

NBA - San Antonio: Diaw le couteau suisse est devenu arme fatale

Depuis le début des play-offs NBA, Boris Diaw gagne en importance dans le dispositif des San Antonio Spurs, comme l'ont constaté à leurs dépens LeBron James et ses coéquipiers de Miami, corrigés 111 à 92 mardi.

Avec ses 9 points, 5 rebonds et 3 passes décisives, le capitaine de l'équipe de France n'affole pas vraiment les statistiques. Il affole en revanche le Heat, avant le match N.4 programmé à Miami jeudi (21h00 locales, 03h00 vendredi en France).

Le double champion NBA en titre, comme Oklahoma City et sa star Kevin Durant dominés en finale de conférence par San Antonio, souffre face à Diaw, impeccable en défense par son imposante présence physique comme en attaque avec sa vision du jeu.

"C'est un joueur très, très polyvalent", apprécie son entraîneur Gregg Popovich qui, pour la première fois des play-offs 2014, l'a inclus dans son cinq de départ lors du match N.3.

"Certains joueurs ont des dispositions particulières et il en fait partie: il sait comment jouer, il a une vision spatiale du terrain, il sait où sont ses coéquipiers et où le ballon doit aller, il anticipe très bien", poursuit "Pop".

Diaw ayant été titularisé à la place du Brésilien Tiago Splitter, les Spurs ont complètement déboussolé Miami avec leur jeu de passes rapides, leur efficacité au tir et leur imprévisibilité.

La défense du Heat a volé en éclats et San Antonio s'est régalé avec un taux de réussite invraisemblable et inédit à ce niveau de 75,8% lors des deux premières périodes.

"Notre philosophie est simple: défendre agressivement, récupérer le rebond ou voler le ballon, jouer vite et trouver un partenaire en bonne position pour marquer", résume le champion d'Europe 2013.

Baladé d'un poste à l'autre selon les besoins depuis ses débuts en NBA en 2003 à Atlanta, Diaw a trouvé à 32 ans son rôle, à défaut d'un poste fixe.

"Mon rôle est d'aider le plus possible mon équipe, je suis une sorte de +facilitateur+", explique, toujours très mesuré, celui que ses coéquipiers en équipe de France surnomment "Bobo".

Ses prestations contre OKC et Miami ne sont pas passées inaperçues et ont été notamment saluées par Magic Johnson, l'ancien meneur des Los Angeles Lakers.

Quand Diaw est sur le parquet face à Miami, San Antonio affiche un différentiel de points de +45.

Mais fidèle à son tempérament mesuré, l'ancien joueur d'Atlanta (2003-05), Phoenix (2005-09) et Charlotte (2009-12) refuse de penser encore au titre suprême: "Miami est une grande équipe, il faut s'attendre jeudi à une réaction", prévient-il.

Il ne manque plus que deux victoires à Diaw et à son compatriote Tony Parker pour réaliser un rêve esquissé dès leur première rencontre en 1998 au centre de formation de l'élite sportive française, l'Insep près de Paris.

"On rêvait à l'époque de NBA, on vit maintenant ce rêve ensemble. C'est incroyable de jouer avec son meilleur ami et de pouvoir viser le titre", rappelle "TP".

Ce rêve pourrait se réaliser, moins d'un an après leur plus beau souvenir ensemble, leur sacre européen en Slovénie avec l'équipe de France, et le pire aussi, la défaite en finale NBA, déjà contre Miami, après sept matches indécis.

jr/ig

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