Les jeux sont faits, selon une étude de statisticiens du football: la Coupe du monde s'achèvera par un nouveau sacre de l'Espagne, qui empochera sa deuxième étoile consécutive en battant en finale le Brésil.
Les chercheurs de l'Observatoire du football de Neuchâtel, en Suisse, qui dissèquent le milieu du ballon rond sous toutes les coutures depuis une dizaine d'années, ont évalué le potentiel des 32 équipes à partir de différents indicateurs qu'ils ont comparées aux quatre derniers finalistes de la Coupe du monde.
Ils ont pris en compte les matches et les buts marqués en championnat durant la carrière de chaque joueur, ainsi que ces deux dernières années, tout comme les matches disputés en sélection nationale et au Mondial.
A partir de ce modèle, ils ont déterminé que le Brésil, la Croatie, l'Espagne, les Pays-Bas, le Japon, la Colombie, l'Angleterre, l'Italie, la France, l'Equateur, l'Argentine, le Nigéria, le Portugal, l'Allemagne, la Belgique et la Russie se qualifieraient pour les huitièmes de finale.
Selon le scénario ainsi établi, le Brésil éliminerait les Pays-Bas, puis l'Italie en quarts, et la France en demi-finales pour trouver en finale l'Espagne, qui de son côté se serait défait tour à tour de la Croatie, de l'Angleterre et de l'Argentine.
Dans la petite finale, les Argentins battraient les Français.
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