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Mondial-2014: Après le Brésil, place à Espagne - Pays-Bas

Mondial-2014: Après le Brésil, place à Espagne - Pays-Bas

Le Mondial-2014 déploie l'une de ses plus belles affiches, le duel Espagne - Pays-Bas pour un remake de la finale de 2010, vendredi (19h00 GMT) au Mondial-2014, alors que la Fifa a pris la défense de l'arbitre de Brésil-Croatie.

Les matches Mexique-Cameroun (16h00 GMT) à Natal (nord) et Chili-Australie (22h00 GMT) à Cuiaba (ouest) complèteront le programme de cette deuxième journée.

Qui mettra un terme à l'hégémonie de la "Roja" ? Victorieuse des Euros 2008 et 2012, et du Mondial-2010, l'Espagne s'avance bardée de titres et de confiance. Mais aussi de quelques interrogations, en raison de l'âge avancé de la plupart de ses cadres, comme le gardien Iker Casillas, 33 ans.

Les Espagnols auront besoin de toute leur expérience pour battre les Néerlandais et prendre (déjà) une belle option sur la première place du groupe B, qui devrait permettre d'éviter le Brésil en huitièmes de finale.

Cette confrontation avec les Pays-Bas ramène les deux équipes quatre ans en arrière, lorsque l'Espagne avait décroché son premier titre mondial au bout d'une finale heurtée, remportée après prolongation sur un but d'Iniesta.

Quatre ans après la finale du Soccer City Stadium de Soweto, dans la banlieue de Johannesburg, certains acteurs sont toujours là. Casillas retrouvera face à lui Arjen Robben qui avait raté une énorme occasion. "La défaite de 2010, je ne veux plus y penser. Je regarde vers l'avenir", a lancé l'attaquant jeudi soir.

Par ailleurs, l'image du tacle-karaté de Nigel de Jong sur la poitrine de Xabi Alonso avait fait le tour du monde. Depuis, le Néerlandais peine à décoller l'étiquette de joueur violent qui lui colle au maillot.

En 2010, l'Espagne fut couronnée au terme d'un Mondial assez terne, sur fond entêtant de vuvuzelas. En 2014, le succès du Brésil sur la Croatie (3-1), grâce à un doublé de Neymar et un but d'Oscar jeudi, laisse présager une Coupe du monde ouverte, festive et colorée.

Portés par l'enthousiasme de tout un peule, les Brésiliens ont certes réussi leur entrée dans "leur" Mondial, mais leur succès a été entaché d'une erreur d'arbitrage du Japonais Yuichi Nishimura, accordant un penalty "imaginaire", qualifié de "ridicule" par l'entraîneur croate Nico Kovac, à la 71e minute.

"Si quelqu'un a vu un penalty, qu'il lève la main, je n'ai pas vu de penalty. Si on continue comme ça, il y aura 100 penalties pendant cette Coupe du monde", s'est-il insurgé, lançant la première polémique du Mondial.

"L'injustice!", "la honte!", "On a été cassé par l'arbitre de manière honteuse", lisait-on vendredi matin à la une des quotidiens croates.

La presse brésilienne préférait quant à elle ironiser sur l'incident: "La Coupe est nous, Neymar est à nous, Oscar est à nous, le but croate est à nous, et l'arbitre aussi", s'amusait le quotidien sportif Lance!.

Le Suisse Massimo Busacca, patron des arbitres au sein de la Fifa, a pris la défense de M. Nishimura, dont la performance a été suivie par plus d'un milliard de téléspectateurs alors que le réseau social Twitter a fait état de plus de 12,2 millions de tweets lors de sa retransmission.

"Il était bien placé. Et depuis sa position, il a jugé les gestes, a souligné M. Busacca. Les arbitres prennent les décisions en moins d'une seconde. Ils se concentrent sur les gestes. Il a pris sa décision lorsqu'il a vu les mains" du défenseur croate Lovren sur le Brésilien Fred.

S'appuyant sur des photos projetées lors du point-presse quotidien de la Fifa à Rio, M. Busacca a indiqué: "Si vous jouez avec les mains, vous entrez en contact avec l'adversaire et vous incitez l'arbitre à aller dans une direction".

Par ailleurs, Massimo Busacca, ancien arbitre international s'est élevé contre les accusations de favoritisme dont pourrait bénéficier le Brésil, pays-hôte du Mondial.

"Les décisions se prennent en une seconde, a-t-il martelé. Dans ce cas-là, quand vous êtes arbitre, vous êtes concentré sur une équipe A et une équipe B. Sur un joueur A et un joueur B. Vous n'avez pas le temps de vous dire que vous arbitrez le Brésil. Dire que l'on favorise une équipe, c'est de la fantaisie".

La victoire du Brésil, saluée par une énorme vague d'enthousiasme à travers tout le pays, ont au passage démontré que l'Arena Corinthians de Sao Paulo, qui subissait un test "grandeur nature" en raison de retards dans les travaux, était prête.

L'arrivée et l'évacuation des spectateurs notamment se sont bien déroulées malgré quelques bousculades d'avant-match.

La Fifa a cependant précisé qu'une cinquantaine de faux billets avaient été saisis. "Ce sont des contrefaçons sérieuses, pas des simples photocopies couleur", a souligné Thierry Weil, responsable du marketing à la Fifa.

bur-pga/pal/fbx

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