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L'ambassadeur de Chine convoqué par les autorités japonaises

L'ambassadeur de Chine convoqué par les autorités japonaises

Le Japon a convoqué jeudi l'ambassadeur de Chine pour protester contre le vol de chasseurs chinois "dangereusement" près d'appareils japonais en mer de Chine orientale.

Mercredi, selon Tokyo, deux SU-27 chinois avaient volé à à peine 30 mètres de ses propres appareils dans un espace où les zones aériennes d'identification (ZAI) des deux pays se chevauchent.

"Une action très regrettable et intolérable", a commenté le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga.

Alors que le diplomate chinois s'est vu dire que ces manoeuvres auraient pu conduire à "un véritable accident", Pékin a répliqué en rejetant la faute sur les pilotes japonais, accusant Tokyo de mentir.

"Les opérations des pilotes chinois étaient professionnels, normales et avec la retenue nécessaire, en revanche l'attitude des pilotes japonais a été dangereuse et évidemment provocatrice", a indiqué le ministère de la défense sur son site internet.

"Le Japon a délibérément trompé le monde. Nous ne pouvons donc que nous interroger sur ses véritables intentions", a de son côté déclaré une porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères.

Un incident similaire avait déjà eu lieu fin mai dans la même zone.

Selon un porte-parole du ministère japonais de la Défense, un chasseur SU-27 chinois est passé tout près d'un avion de surveillance OP-3C japonais. Un autre chasseur SU-27 chinois avait également volé à proximité d'un YS-11EB japonais dans le même espace aérien, selon le ministère.

La distance entre les deux appareils dans un cas était de 50 mètres environ, de 30 mètres dans l'autre, avait précisé le porte-parole.

La Chine avait protesté auprès des Japonais en leur demandant de "respecter les droits légitimes des Marines chinoise et russe" qui effectuaient des exercices conjoints.

Les relations entre Pékin et Tokyo, les deux plus importantes puissances économiques asiatiques, sont exécrables depuis bientôt deux ans en raison d'un contentieux en mer de Chine orientale et de querelles liées à l'Histoire.

Situés à 200 km au nord-est de Taïwan et à 400 km à l'ouest d'Okinawa (sud du Japon), les îlots des Senkaku au coeur du contentieux sont administrés par le Japon mais revendiqués avec force par la Chine sous le nom de Diaoyu.

oh/jlh/fw

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