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Craintes d'attentats en Afrique de l'Est pendant la Coupe du monde de foot

Craintes d'attentats en Afrique de l'Est pendant la Coupe du monde de foot

Plusieurs pays africains étaient en alerte jeudi, à la veille de l'ouverture de la Coupe du monde de football au Brésil, craignant que les islamistes somaliens ne visent des endroits publics bondés durant les transmissions des matches.

Le président ougandais Yoweri Museveni, dont le pays est un des principaux fournisseurs de troupes à la Force de l'Union africaine (Amisom) qui combat depuis 2007 les shebab en Somalie, a invité jeudi dans un communiqué ses concitoyens à "être vigilants pendant qu'ils profitent du football et à garder à l'esprit que le pays est menacé par des attaques terroristes" des shebab.

Il a appelé les forces de sécurité à procéder à des fouilles aux corps afin d'éviter une répétition du double attentat qui avait fait au moins 76 morts dans deux établissements retransmettant la finale de la Coupe du monde de foot en 2010.

Londres a également cette semaine mis en garde ses citoyens sur des risques d'attentats contre les endroits publics retransmettant la Coupe du monde de football dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est, l'Ouganda mais aussi l'Ethiopie, Djibouti et le Kenya, qui fournissent tous des troupes à l'Amisom.

"De précédentes attaques terroristes dans la région ont visé des lieux de retransmission de matches de football", selon le ministère britannique des Affaires étrangères.

La Grande-Bretagne a particulièrement mis l'accent sur Djibouti, estimant que les shebab préparaient d'autres attaques dans ce pays où ils ont revendiqué un attentat suicide fin mai contre un restaurant.

Au Kenya, le chef de la police, David Kimaiyo, a promis la mise en place de "mesures de sécurité suffisantes" pour protéger les fans de football, tout en estimant que les propriétaires des établissements retransmettant les matches devaient prendre en charge une partie de leur sécurité.

"Les propriétaires de tels lieux (...) doivent s'assurer que chaque personne soit soigneusement fouillée avant d'entrer dans leur établissement", a-t-il réclamé dans un communiqué.

Le Kenya a été récemment le théâtre d'une vague d'attentat attribué aux shebab ou à leurs sympathisants qui ont fait au moins 28 morts et 200 blessés depuis le début de l'année. En septembre dernier, un commando shebab avait pris d'assaut un centre commercial de Nairobi, tuant au moins 67 personnes.

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