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Yémen: 3 morts, dont 2 soldats, dans des attaques d'Al-Qaïda dans le Sud

Yémen: 3 morts, dont 2 soldats, dans des attaques d'Al-Qaïda dans le Sud

Deux soldats et un civil ont été tués depuis dimanche dans des attaques menées par des membres présumés d'Al-Qaïda dans une province du sud du Yémen, a annoncé mardi une source de sécurité.

Un militaire a été mortellement touché et un passant blessé dans la matinée par les tirs d'un homme armé contre un point de contrôle tenu par l'armée à Houta, chef-lieu de la province de Lahj, a indiqué cette même.

Lundi, un civil a été abattu par des combattants d'Al-Qaïda dans la banlieue de Houta, a ajouté cette source, précisant que la situation est très tendue dans la ville où des insurgés en armes ont fait récemment leur apparition.

La tension est montée d'un cran dimanche lorsqu'un soldat a été tué par des insurgés qui attaquaient un poste de police à Houta après l'arrestation par les forces gouvernementales de 15 personnes recherchées pour des affaires de sécurité, dont des membres d'Al-Qaïda, selon la même source.

Les autorités ont depuis déployé des renforts en policiers et militaires dans cette ville où les commerces ferment tôt et les habitants se terrent chez eux dès la tombée de la nuit en raison du climat d'insécurité, selon des témoins.

L'armée yéménite a lancé fin avril une offensive pour déloger les combattants d'Al-Qaïda de leurs bastions dans le sud du Yémen, une opération qui s'est soldée par la mort de 500 insurgés selon un récent bilan de l'armée.

Mais ceux qui ont survécu à l'offensive se sont repliés dans les zones montagneuses difficiles d'accès des provinces de Chabwa et d'Abyane ou dans les provinces voisines, dont celle de Lahj, après la destruction de leurs camps d'entraînement, selon des sources de l'administration locale.

Al-Qaïda au Yémen, considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste, a profité de l'affaiblissement du pouvoir central en 2011 à la faveur de l'insurrection populaire contre l'ancien président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer son emprise dans le pays.

faw/tm/vl

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