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Chine: arrêtée pour un commentaire "tweeté" sur Tiananmen

Chine: arrêtée pour un commentaire "tweeté" sur Tiananmen

La police chinoise a arrêté une jeune femme pour avoir suggéré sur Twitter une "méthode illégale de diffusion d'informations", a rapporté la presse, l'intéressée --une étudiante-- ayant tenté, selon des internautes, de contourner la censure sur la répression de Tiananmen.

Les médias d'Etat se sont gardés d'indiquer le motif précis de l'interpellation de cette jeune femme, présentée sous le nom de Zhao et âgée de 22 ans selon l'agence Nouvelles de Chine.

Mais les internautes l'ont identifiée comme Zhao Huaxu, une étudiante pékinoise qui a suggéré en ligne de lancer un système d'information via des SMS pour informer sur le Printemps de Pékin.

A l'approche du 25e anniversaire de l'écrasement de ce mouvement pro-démocratie --l'armée chinoise y mit fin de façon sanglante le 4 juin 1989-- le régime communiste a intensifié ses mesures pour empêcher toute allusion à l'événement, dont la mémoire est officiellement proscrite.

Pour le jour anniversaire la semaine dernière, une sécurité draconienne a été imposée pour prévenir tout tentative de commémoration.

La censure bloque certains mots et expressions sur les réseaux sociaux, mais les Chinois peuvent tenter de la contourner à leurs risques et périls.

Twitter est bloqué en Chine, bien que certains internautes parviennent à déjouer l'obstacle pour y accéder. Les arrestations pour des tweets sur ce réseau sont rares.

Les autorités ont également interpellé ou écarté de Pékin des dizaines de personnes, jugées trop critiques du régime.

Parmi celles-ci, l'avocat défenseur des droits de l'homme Pu Zhiqiang s'est vu refuser lundi une remise en liberté, ont rapporté ses proches.

tjh-seb/ple/ros

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