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Evasion de la prison de Bukavu en RDC : inquiétude pour les victimes

Evasion de la prison de Bukavu en RDC : inquiétude pour les victimes

L'ONG "Avocats sans frontières" (ASF) a fait part dimanche de son inquiétude pour les victimes des prisonniers qui se sont évadés en masse jeudi à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo.

ASF "s'inquiète" dans un communiqué des "conséquences de cette évasion", notant que les événements de ce genre, fréquents dans le pays, sont "une menace pour la sécurité des victimes de crimes et des témoins qui ont conduit à la condamnation de certains fuyards".

ASF s'inquiète tout particulièrement pour les personnes "qui ont accepté de s'exposer pour mettre leurs 'bourreaux' derrière les verrous", et cite notamment le cas de quelque 460 victimes ayant accepté de prendre part aux procès ayant permis la condamnation de trois chefs de guerre en cavale depuis jeudi.

Selon les autorités du Sud-Kivu, province dont Bukavu est la capitale, 301 détenus se sont enfuis jeudi de la prison centrale de cette ville, et les forces de l'ordre n'en avaient repris que 54 vendredi. Deux soldats et deux détenus ont été tués au moment de l'évasion.

Datant de l'époque coloniale belge, les prisons de RDC sont particulièrement vétustes et surpeuplées. Les détenus y vivent dans des conditions d'hygiène désastreuses, exposés à de nombreuses maladies, à la déshydratation et à la malnutrition.

Dans son communiqué, ASF "plaide pour une meilleure gestion des prisons afin d'éviter la surpopulation et les risques d'évasion".

mj/jmc

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