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Attaque contre le convoi du favori de l'élection afghane Abdullah, des blessés légers (TV)

Attaque contre le convoi du favori de l'élection afghane Abdullah, des blessés légers (TV)

Une bombe a explosé vendredi à Kaboul au passage du convoi du favori de l'élection présidentielle afghane Abdullah Abdullah, faisant quelques blessé légers, selon des images des télévisions locales.

Celles-ci montraient des ambulances en train d'évacuer des blessés du lieu de l'explosion, bouclé par la police.

L'explosion a eu lieu alors que le convoi de M. Abdullah quittait un meeting pour se rendre à un autre, selon le candidat.

"Il y a quelques minutes, alors que nous partions, notre convoi a été frappé par l'explosion d'une mine", a confirmé M. Abdullah lors du second meeting, retransmis à la télévision.

Plusieurs de ses gardes ont été légèrement blessés dans cette attaque qui n'était pas immédiatement revendiquée, a-t-il ajouté.

Cet incident intervient à huit jours du second tour de l'élection présidentielle du 14 juin, que les rebelles talibans ont indiqué vouloir faire dérailler par leurs attaques.

M. Abdullah, ancien porte-parole du commandant Ahmad Shah Massoud, ennemi historique des talibans, doit y affronter Ashraf Ghani, un ancien économiste de la Banque mondiale, qu'il a largement distancé au premier tour (44,9% des voix contre 31,6%).

M. Ghani a aussitôt réagi en condamnant cette attaque contre son rival. "C'est l'oeuvre des ennemis de l'Afghanistan qui veulent faire dérailler le processus démocratique dans le pays", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Abdullah Abdullah a engrangé dernièrement plusieurs soutiens qui ont conforté son statut de favori pour le second tour, notamment celui de Zalmai Rassoul, proche du pouvoir sortant arrivé troisième au premier tour (11,4%), et de l'ancien chef de guerre Abdul Rassoul Sayyaf, arrivé lui quatrième (7%).

Cette élection désignera le successeur de Hamid Karzaï, seul homme à avoir dirigé l'Afghanistan depuis la chute des talibans en 2001, et qui ne pouvait briguer un troisième mandat selon la Constitution.

Ce scrutin est considérée comme un test pour ce pays pauvre, en partie contrôlé par les rebelles, et qui plongera dans l'inconnu après le retrait de l'Otan d'ici à la fin de l'année.

Les talibans avaient déjà formulé des menaces similaires contre le scrutin avant le premier tour du 5 avril, sans parvenir à empêcher une participation importante.

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