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Menace de grève dans la métallurgie sud-africaine

Menace de grève dans la métallurgie sud-africaine

Le très puissant syndicat sud-africain de la métallurgie a menacé jeudi de mettre plus de 200.000 ouvriers en grève après l'échec de négociations salariales avec le patronat, au risque de paralyser de nouveau la production automobile, l'un des piliers de l'industrie sud-africaine.

"La grève que nous prévoyons est due au fait que les employeurs du secteur ont refusé de façon arrogante d'accéder à nos demandes", a indiqué le secrétaire général du syndicat Numsa, Irvin Jim, en annonçant qu'un préavis de grève avait été déposé pour le 1er juillet.

La principale revendication de Numsa est une augmentation du salaire de 15%, dans un secteur où le salaire minimum est de 3.050 rands mensuels (210 euros).

Une grande partie des adhérents de Numsa sont employés dans le secteur automobile, déjà affecté par des grèves massives l'an dernier. Ces grèves, combinées à celles du secteur minier, avaient fortement pesé sur l'activité économique nationale.

"L'impact sera énorme", a pronostiqué Irvin Jim, qui admet qu'il s'agit "de faire pression sur l'économie". L'industrie automobile sud-africaine représentait en 2013 6% du PIB et 12% des exportations.

M. Jim a toutefois répété que la grève serait l'arme utilisée en dernier recours, et que Numsa restait prêt à revenir à la table de négociation avant la fin du mois s'il y était invité.

En 2013, les sept usines automobiles sud-africaines, possédées par BMW, General Motors, Ford, Mercedes, Nissan, Toyota et Volkswagen, avaient été affectées par 21 jours de grève fin août-début septembre, auxquels a mis fin la promesse d'augmentations de salaires de 11,5% pour 2013, et de 10% en 2014 et 2015.

Une autre grève avait ensuite démarré dans le secteur des composants automobiles.

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