Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le G7 à la recherche d'une parade à la menace jihadiste

Le G7 à la recherche d'une parade à la menace jihadiste

Les dirigeants du G7 réunis mercredi à Bruxelles vont travailler à "un plan d'action commun" face à la menace que représentent les combattants étrangers de retour d'un enrôlement jihadiste en Syrie, ont indiqué des sources diplomatiques.

Les dirigeants "vont tenter de s'entendre" sur une parade à ce problème qui concerne plusieurs pays du G7, selon une source diplomatique britannique.

Les discussions doivent permettre de "passer en revue les moyens et expertise" des Etats, examiner ce qui peut être fait en matière de "coopération avec les pays" frontaliers de la Syrie et de surveillance "du financement du terrorisme", a précisé la même source.

Ce dossier est devenu prioritaire après l'arrestation de l'auteur présumé de la fusillade du musée juif de Bruxelles, un Français au profil jihadiste et ayant séjourné en Syrie.

Une réunion de travail doit y être également consacrée jeudi par les ministres de l'Intérieur de sept pays de l'UE à Luxembourg.

Avant même l'attaque du musée juif, ces pays --France, Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas et Danemark-- se sont constituéS en groupe, mais sans réussir à mobiliser leurs partenaires de l'UE.

Selon le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, "plus de 2.000 Européens sont partis ou veulent partir combattre en Syrie", alors que l'espace Schengen a mis fin aux contrôles systématiques aux frontières intérieures qui permettraient de mieux suivre la trace des ressortissants de l'UE potentiellement dangereux.

La Belgique plaide notamment pour la mise en place d'un fichier européen des passagers aériens, sur le modèle du registre américain mis en place après le 11 septembre 2001.

Un tel programme, jusque là bloqué par des réticences au sein de l'UE, "aurait pu aider" dans le cas de l'attaque contre le musée juif, qui a fait le 24 mai trois morts et un blessé en état de mort cérébrale, a souligné un responsable européen du dossier.

Le retour de l'auteur présumé de l'attaque, arrêté vendredi à Marseille, avait été signalé dans le Système d'Information de Schengen par l'Allemagne à son arrivée à l'aéroport de Francfort via la Thaïlande et la Malaisie, avant que sa trace ne se perde.

bur-cb/jri/pt

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.