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Washington accuse Moscou de laisser encore passer des "combattants" en Ukraine

Washington accuse Moscou de laisser encore passer des "combattants" en Ukraine

Les Etats-Unis ont affirmé lundi détenir des "preuves" que Moscou continuait à laisser passer des "combattants" et des "armes" dans l'est de l'Ukraine, en proie à une insurrection pro-russe.

"Il y a des preuves que la Russie continue à permettre la libre circulation d'armes, de fonds et de combattants via sa frontière" avec l'Ukraine, a déclaré le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew dans un discours à Washington.

La Russie a toujours rejeté les accusations sur son implication dans la déstabilisation de l'Ukraine, actuellement au bord de la guerre civile, et exige que Kiev cesse son "opération punitive" dans l'Est.

Les violences dans cette partie du pays ont fait près de 200 morts --soldats, rebelles, civils-- depuis son déclenchement le 13 avril.

"Les intentions du président (russe Vladimir) Poutine ne sont toujours pas claires", a souligné le ministre américain, à l'orée d'une semaine où le président russe doit rencontrer plusieurs de ses homologues occidentaux lors des célébrations du 70e anniversaire du Débarquement allié.

M. Lew a par ailleurs estimé que les sanctions imposées à certains proches du président Poutine après l'annexion de la Crimée avaient permis d'affaiblir l'économie russe et de "décourager" Moscou de lancer une offensive militaire en Ukraine.

"L'économie russe est devenue de plus en plus coupée du système financier international", a assuré M. Lew, dans ce discours rendant hommage à l'unité chargée au sein du Trésor des sanctions internationales.

Selon le responsable américain, ces sanctions ont ainsi permis de faire peser une "énorme pression" sur Moscou tout en limitant "les dommages collatéraux" pour les Etats-Unis, l'Europe et l'économie mondiale.

S'exprimant aussi sur l'Iran, autre pays dans le collimateur des Etats-Unis, M. Lew a de nouveau salué le résultat des sanctions occidentales, expliquant qu'elles avaient conduit Téhéran à entamer des discussions sur son programme nucléaire controversé.

"L'Iran est à la table des négociations pour la première fois depuis dix ans et les avancées du programme nucléaire iranien ont été arrêtées", a ajouté M. Lew, tout en affirmant que l'issue des discussions restait incertaine.

"Toutes les options restent envisageables pour empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire", a-t-il relevé.

jt/sl/sam

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