Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le mari de la Soudanaise condamnée à mort devra prouver sa paternité (responsable américain)

Le mari de la Soudanaise condamnée à mort devra prouver sa paternité (responsable américain)

Le mari américain d'une Soudanaise, condamnée à la pendaison pour apostasie, devra prouver qu'il est bien le père des deux enfants de la jeune femme pour que ces derniers puissent obtenir la nationalité américaine, a indiqué lundi un responsable américain.

Née d'un père musulman, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, âgée de 27 ans, qui est chrétienne comme son mari, a été condamnée à mort le 15 mai par une cour criminelle en vertu de la loi islamique en vigueur au Soudan, qui interdit les conversions, provoquant un tollé international.

La porte-parole du département d'Etat Jen Psaki a rapporté lundi que l'ambassade des Etats-Unis à Karthoum aidait le mari de la jeune femme, nommé Daniel Wani, un ressortissant américain originaire du Soudan du Sud.

M. Wani a rencontré lundi des responsables diplomatiques, a précisé Mme Psaki. "Nous sommes en lien avec lui depuis juin 2013, et nous avons été en contact régulier avec lui durant tout le procès", a-t-elle ajouté.

La jeune Soudanaise a accouché mardi dernier d'une fille en prison. Elle avait déjà un petit garçon de 20 mois, qui est en prison avec elle.

Mais le département d'Etat n'a pas encore toutes les informations nécessaires pour accorder la nationalité américaine aux deux enfants, a expliqué Mme Psaki.

"Pour accorder la nationalité à un enfant né à l'étranger, il doit y avoir notamment une relation biologique entre l'enfant et un parent américain", a ajouté Mme Psaki lors de son point de presse, en citant les lois américaines sur l'immigration et la nationalité.

"Le test génétique est un outil utile pour vérifier une relation biologique", a-t-elle fait valoir.

Mme Psaki a confié que le secrétaire d'Etat John Kerry était aussi "gravement préoccupé" par cette affaire et avait promis de continuer à travailler avec M. Wani "pour l'aider en tant que citoyen américain".

jkb/are/jca

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.