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Afghanistan: trois ingénieurs turcs tués dans un attentat suicide (autorités)

Afghanistan: trois ingénieurs turcs tués dans un attentat suicide (autorités)

Trois ingénieurs turcs ont été tués et un quatrième blessé lundi matin dans l'est de l'Afghanistan par un kamikaze à moto qui s'est fait exploser contre le car dans lequel ils se trouvaient pour aller travailler, ont annoncé les autorités.

L'attentat s'est produit peu après 07H15 (02H45 GMT) dans le district de Behsud, près de Jalalabad, la grande ville de l'est afghan.

"Un kamikaze a fait sauter sa moto bourrée d'explosifs contre un car transportant des ingénieurs turcs", a déclaré à l'AFP Ahmad Zia Abdulzai, porte-parole de la province de Nangarhar.

"Trois ingénieurs turcs ont été tués et un quatrième a été blessé", a-t-il ajouté. Ce bilan et la nationalité des victimes ont été confirmés par une source officielle turque.

Un enfant afghan a également été blessé, a dit le chef de la police locale, Hazrat Hussain Mashriqiwal.

Le groupe d'ingénieurs, des employés de la compagnie turque EMTA, "se rendait au travail" au moment de l'attaque, a expliqué M. Abdulzai. "Ils s'occupaient d'un projet de construction dans le Nangarhar", province frontalière du Pakistan, a-t-il précisé.

L'attaque n'a pas été revendiquée mais les attentats suicide font partie des armes de prédilection des talibans, artisans d'une insurrection meurtrière en Afghanistan depuis leur éviction du pouvoir par une coalition militaire menée par les Américains dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.

Le ministère turc des Affaires étrangères a dénoncé "un acte terroriste lâche dont les coupables doivent être rapidement traduits en justice par les autorités afghanes".

La Turquie dispose d'environ 460 soldats en Afghanistan au sein de la Force de l'Otan (Isaf).

Les talibans ont lancé le 12 mai dernier leur offensive de printemps, en plein entre-deux tours d'une élection présidentielle devant désigner le successeur de Hamid Karzaï, auquel la Constitution interdit de briguer un troisième mandat.

Si les insurgés n'ont pas réussi à perturber significativement le premier tour du 5 avril, ils pourraient redoubler d'efforts pour tenter de saboter le second, prévu le 14 juin.

Lundi, ils se sont dits "prêts à entrer en action contre le personnel électoral et les bureaux de vote", intimant aux électeurs de "rester à l'écart" des opérations de vote.

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