Deux personnes ont été entendues dimanche en Belgique dans le cadre de l'enquête sur l'homme arrêté en France et soupçonné d'être l'auteur de la tuerie au musée juif de Bruxelles, a annoncé le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw.
L'homme appréhendé en France était en possession d'armes similaires à celles utilisées à Bruxelles et d'une caméra avec un enregistrement, a-t-il indiqué.
"On ne peut pas garantir que c'est lui, la voix qu'on entend sur le film", a insisté le magistrat.
"Il a filmé les armes et dit que c'est lui qui a commis l'attentat contre les juifs à Bruxelles. Il explique qu'il a filmé les armes parce que la caméra n'a pas fonctionné au moment de l'attaque", a-t-il précisé.
"On essaie de retracer ce qu'il a fait après l'attentat, et pour cette raison nous avons mené des perquisitions dimanche dans la région de Courtrai", a expliqué M. Van Leeuw.
"Deux personnes sont actuellement entendues par la police", a indiqué le magistrat.
"Ces personne ne sont pas arrêtées", a-t-il insisté.
"Nous voulons voir si ces personnes sont impliquées ou pas", a expliqué le magistrat.
L'opération réalisée à Courtrai a été déclenchée sur la base d'"informations qui font partie de l'instruction judiciaire", a précisé le magistrat.
Le prévenu arrêté en France est "en garde à vue et il n'a fait aucune déclaration", a indiqué M. Van Leeuw.
La justice belge a délivré contre lui un mandat d'arrêt européen, ce qui justifie sa détention, a-t-il précisé.
La tuerie du Musée juif de Bruxelles a fait trois morts, un couple d'Israéliens et une bénévole française. Une quatrième victime, un employé belge, est toujours "entre la vie et la mort", a précisé le magistrat.
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