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Les cinq talibans de Guantanamo doivent rester un an au Qatar (source qatarie)

Les cinq talibans de Guantanamo doivent rester un an au Qatar (source qatarie)

Les cinq cadres talibans libérés de Guantanamo contre un soldat américain qui était détenu en Afghanistan doivent rester un an au Qatar où ils sont arrivés dimanche, a affirmé une source informée qatarie.

"Ils vont rester un an au Qatar", a déclaré cette source à l'AFP en réponse à une question sur les garanties données aux Américains pour leur échange contre le soldat américain.

Les cinq hommes sont arrivés dans l'après-midi à Doha, selon une source proche du ministère qatari des Affaires étrangères.

En Afghanistan, les talibans ont indiqué que les cinq hommes ont retrouvé des membres de leurs familles à Doha.

Dans une conférence de presse dimanche, le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Khaled Al-Attiya, est resté muet sur les conditions de l'échange, tout en affirmant que son pays avait agi, dans cette affaire, par "souci humanitaire".

Le patron du Pentagone Chuck Hagel a estimé dimanche que l'échange de prisonniers annoncé samedi constituait une "ouverture" pour des négociations entre les Etats-Unis et les talibans.

"Cela pourrait, cela devrait, et nous espérons que cela représentera une ouverture" dans les pourparlers, après l'échec de tractations directes en 2012, a déclaré le secrétaire à la Défense à la chaîne NBC, depuis Bagram en Afghanistan.

C'est sur cette base américaine que le sergent Bowe Bergdahl a été libéré samedi, après cinq années passées aux mains des talibans.

"Nous étions engagés (dans un dialogue) avec les talibans jusqu'en 2012. Ils ont rompu ces négociations, nous n'avons aucune relation formelle avec eux depuis", a souligné M. Hagel.

Dimanche, le mollah Omar, chef suprême des talibans afghans, s'est félicité de la libération des cinq anciens cadres du régime taliban emprisonnés à Guantanamo en échange de celle du sergent Bowe Bergdahl, estimant que cela constituait une "grande victoire" pour la rébellion islamiste.

Washington plaide depuis des années pour un processus de "réconciliation afghane" entre Kaboul et les talibans, par l'entremise du Qatar.

at/mh/feb

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