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Concordia : le paquebot démoli dans un port italien qui serait Gênes, selon Sole 24 Ore

Concordia : le paquebot démoli dans un port italien qui serait Gênes, selon Sole 24 Ore

L'armateur Costa a décidé de faire démolir le paquebot Concordia, qui s'est échoué en janvier 2012 en Toscane, dans un port italien, qui sera Gênes selon le journal Il Sole 24 Ore, et non en Turquie ou ailleurs en Europe.

D'après le quotidien italien des affaires, l'annonce officielle de ce choix, fait mercredi au siège de Costa Croisières à Gênes, aura lieu "dans quelques jours".

Le ministre des Transports, Maurizio Lupi, a seulement confirmé pour sa part que la décision avait été prise de procéder au démantèlement dans un port italien.

"A la suite d'indiscrétions publiées dans des médias, je peux confirmer que le démontage du bateau aura lieu dans un port italien. La décision sera prise au cours d'une conférence des services concernés, qui sera bientôt convoquée", a-t-il ajouté, sans indiquer si le port de Gênes avait été sélectionné.

L'armateur Costa a également déterminé la date du renflouement du navire, à savoir le 20 juillet.

Le Concordia, qui a été redressé à l'issue d'une opération spectaculaire en septembre dernier, est toujours bloqué à quelques mètres du rivage, près de l'entrée du port toscan du Giglio où il avait fait naufrage le 13 janvier 2012, un accident qui avait fait 32 morts.

Selon le Sole 24 Ore, Costa a renoncé à utiliser le Vanguard, un énorme navire, pour le retirer de là.

Une fois capable de flotter, le Concordia sera remorqué sur 280 km environ, jusqu'à Gênes, une opération confiée au consortium américano-italien Titan Micoperi, déjà chargé à l'automne dernier du redressement du paquebot, écrit Il Sole.

Toujours selon ce journal, Costa, ses juristes et les compagnies d'assurances sont en train de boucler les contrats pour confier aux groupes San Giorgio, Mariotti et Saipem, en collaboration avec l'autorité portuaire de Gênes, le démantèlement du Concordia, d'un coût évalué à 100 millions d'euros.

Alors que les assureurs auraient préféré un démantèlement moins coûteux en Turquie (40 millions d'euros), la compagnie Costa s'est ralliée à l'avis du gouvernement italien qui avait à plusieurs reprises souhaité qu'un port de la péninsule bénéficie d'une telle manne.

Selon les calculs d'Il Sole, les trois phases de démantèlement du navire devraient durer un an, donnant du travail à au moins cent personnes.

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