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Mondial-2014 - L'Iran promet des moments difficiles à ses adversaires

Mondial-2014 - L'Iran promet des moments difficiles à ses adversaires

Il est peu de dire que l'Iran n'est pas vraiment le favori des bookmakers pour le Mondial, mais la sélection n'a nullement l'intention de jouer les faire-valoir et promet des heures difficiles à ses adversaires.

Les Iraniens n'ont jamais franchi le premier tour et ne disputent que la quatrième phase finale de leur histoire. Mais ils n'en sont pas moins déterminés.

"Aucun match ne sera facile pour nous", a admis le milieu de terrain Andranik Teymourian au camp de Stegersbach, en Autriche, où l'équipe a pris ses quartiers avant de partir au Brésil. "Mais jouer l'Iran ne sera facile pour aucun de ses adversaires".

Absente en 2010, l'Iran n'avait marqué qu'un point en 2006 en Allemagne, un nul contre l'Angola. Son palmarès affiche une victoire, deux nuls et six défaites en phase finale de Coupe du monde.

Mais cette fois, les Perses arrivent au Brésil après avoir terminé premiers de leur groupe devant la Corée du Sud. Et ils voudraient que ça se sache.

"Cela témoigne d'une immense capacité de combat montrée en qualifications. Le fait que nous nous soyons qualifiés est une réussite fantastique et j'espère personnellement que nous pourrons être aussi un des favoris", a expliqué Teymourian, au risque de friser l'irréalisme.

A tout le moins, la compétition la plus populaire du monde constituera une occasion unique pour le foot iranien de se faire connaître. "C'est une fenêtre sur le monde (...) donc nous allons donner le meilleur de nous-même et faire un résultat", a promis Alireza Jahanbakhsh, qui évolue au NEC NimègueF

(Pays-Bas).

Mais le seul premier match, face au Nigeria le 16 juin, fait déjà figure de montagne. "Ca va être une sacré bagarre", reconnaît le défenseur Steven Beitashour, licencié au Vancouver WhiteCaps (Canada) après avoir été sélectionné pour le All-Star de la MLS, aux Etats-Unis, en 2012. Mais "si on peut bien commencer et obtenir la victoire, on a de bonnes chances de passer le premier tour".

Beitashour est l'un des "étrangers" de l'équipe convoqué par l'ancien coach du Real Madrid Carlos Queiroz, avec notamment Ashkan Dejagah et Reza Ghoochannejhad (Allemagne et Pays-Bas). "La possibilité de représenter le pays sur la plus haute scène internationale est un rêve qui devient réalité", s'enthousiasme-t-il.

La sélection a connu quelques soubresauts avant ce stage, notamment à la suite de querelles entre Queiroz et la Fédération, et après un problème d'équipements qui confine au ridicule - les maillots rétrécissent au lavage -.

Mais les joueurs n'en ont cure. "Bous avons eu des problèmes mais tout va bien maintenant", a assuré Jahanbakhsh. "Il y a beaucoup d'histoires comme celles-là. Certaines sont vraies, mais la plupart sont fausses (...). On s'en fiche car on doit se concentrer sur notre équipe, le football et rien d'autre".

Outre le Nigeria, l'Iran rencontrera l'Argentine et la Bosnie, présente pour la première fois en coupe du monde. Des talents contre lesquels les Iraniens veulent opposer une détermination à toute épreuve.

"Nous sommes une bonne équipe, on se sert les coudes et on se bat jusqu'au bout. Il y a beaucoup de passion en nous", résume Beitashour.

ssw/bc/dla/chc

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