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Violences en Irak: 33 morts mercredi, plus de 4.000 cette année

Violences en Irak: 33 morts mercredi, plus de 4.000 cette année

Les violences ont tué au moins 33 personnes et en ont blessé des dizaines d'autres mercredi en Irak, où le bilan dépasse désormais les 4.000 morts depuis le début de l'année, selon des sources médicales et sécuritaires.

Mercredi, les attentats et les attaques ont touché la région de Bagdad et des zones en proie aux troubles du nord et de l'ouest du pays.

Dans le nord de la capitale, l'explosion d'une voiture piégée a fait au moins 16 morts et 50 blessés, selon des sources médicale et au sein des services de sécurité, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

D'autres attaques ont fait six morts dans la région de Bagdad, ainsi que trois autres dans les provinces septentrionales de Kirkouk et Ninive.

Toujours dans le nord, une série de 11 attentats à la bombe a tué cinq personnes, dont quatre membres d'une même famille, à Touz Khourmatou, selon des responsables.

Les explosions visaient des maisons de la communauté turkmène de cette ville peuplée également par des Kurdes et des Arabes, et qui est située dans une portion de territoire revendiquée à la fois par le gouvernement central et par la région autonome du Kurdistan irakien.

Les insurgés profitent souvent du manque de communication entre les forces de sécurité arabes et kurdes pour mener des attaques dans ce secteur.

Dans le même temps, trois personnes ont été tuées dans un bombardement sur Fallouja, une ville à 60 km à l'ouest de Bagdad tenue par des insurgés depuis janvier.

Mardi, l'organisation Human Rights Watch avait accusé Bagdad de larguer des barils d'explosifs sur des zones d'habitation.

L'Irak est endeuillé par des attaques qui tuent en moyenne plus de 25 personnes par jour, un niveau qui n'avait plus été atteint depuis cinq ans, quand le pays sortait à peine d'un conflit confessionnel sanglant après l'invasion américaine de 2003.

Les autorités imputent la violence qui touche l'ensemble du pays à des facteurs extérieurs, au premier rang desquels la guerre en Syrie voisine.

Mais diplomates et experts affirment que les violences sont surtout alimentées par la colère de la minorité sunnite, qui s'estime marginalisée et maltraitée par les autorités dirigées par des chiites.

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