Nairo Quintana (COL/Movistar), vainqueur de l'étape et maillot rose: "Je n'ai pas attaqué dans la descente (du Stelvio). Il y a eu un coureur qui est parti devant, un autre a suivi, il fallait décider rapidement, j'y suis allé. En bas, j'ai vu que l'échappée s'était faite. La moto avec le drapeau rouge ? Il pleuvait beaucoup, je n'ai pas bien vu. Je savais qu'elle devait signaler les virages dangereux mais rien de plus. La polémique ? je n'en comprends pas les raisons. C'est dans la dernière montée que j'ai creusé l'écart. Rolland m'a donné un coup de main. J'ai fait cette ascension à mon rythme mais j'ai donné le maximum. Depuis le début de la saison, je pense confirmer que je n'ai pas terminé par hasard deuxième du Tour de France l'an dernier. Dans ce Giro, j'ai eu des problèmes mais je n'ai pas perdu espoir. J'ai été soutenu par mon équipe, elle m'a maintenu sa confiance. On fait une course superbe."
Pierre Rolland (FRA/Europcar), 3e de l'étape et 4e du général: "C'était une étape folle. On a eu peur du froid, de la neige. On était frigorifié. Je ne me suis pas assez alimenté. A la fin, je n'avais plus rien dans les jambes."
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