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Présidentielle en Colombie : le processus de paix n'est pas dans une impasse (Farc)

Présidentielle en Colombie : le processus de paix n'est pas dans une impasse (Farc)

Le processus de paix en Colombie en cours depuis dix-huit mois à Cuba n'est pas dans une "impasse", malgré l'incertitude qui pèse sur le second tour de la présidentielle le 15 juin, a estimé mardi à La Havane la guérilla des Farc.

"Dans une impasse ? Ceci n'est pas notre impression", a assuré le chef de la délégation des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), Ivan Marquez, en réponse aux questions de la presse invitée à célébrer le 50e anniversaire des Farc.

Avec 25,7% des voix au premier tour, le président Juan Manuel Santos, initiateur du processus de paix, est en ballotage pour le second tour de la présidentielle face au candidat d'opposition Oscar Ivan Zuluaga (29,3%), ferme opposant au processus de paix avec la guérilla.

"Personne ne sait qui sera le prochain président", a ajouté Ivan Marquez, "ainsi que nous nous refusons à commenter les insinuations du candidat Zuluaga", qui a posé comme conditions pour la poursuite du processus de paix un cessez-le-feu de la guérilla et l'incarcération de ses dirigeants.

Le candidat d'opposition "devrait attendre le second tour", a poursuivi le numéro deux des Farc, en ajoutant : "Il semble mettre la charrue avant les boeufs, de sorte qu'il n'y a aucune raison de répondre depuis La Havane à ce monsieur".

"Pour nous, le plus important est que la paix soit assumée comme une politique d'Etat", a conclu Ivan Marquez en refusant de commenter les perspectives électorales du second tour du 15 juin.

Le gouvernement colombien et la guérilla ont déjà conclu trois des six points de l'ordre du jour de leur négociations de paix, portant sur le développement rural, la participation de la guérilla à la vie politique et le narcotrafic.

Les trois points restant à discuter sont les dédommagements des victimes de ce conflit d'un demi-siècle, la fin effective des hostilités et le mode de ratification d'un éventuel accord général de paix.

Les pourparlers ont été interrompus pour la période électorale et aucune date n'a été fixée pour leur reprise.

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