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Mondial-2014 - Allemagne: Löw veut y croire encore

Mondial-2014 - Allemagne: Löw veut y croire encore

La défaite en demi-finale de l'Euro-2012 contre l'Italie (2-1) a considérablement terni l'aura de Joachim Löw, mais le sélectionneur allemand garde confiance dans les chances de son équipe de remporter le Mondial-2014 au Brésil.

"Le titre est notre objectif", assène à chaque interview le technicien, et encore tout récemment dans un entretien à l'agence sportive allemande SID, filiale de l'AFP.

Un refrain connu pour l'Allemagne, à la recherche d'un titre depuis l'Euro-1996, mais qui finit par s'user à mesure qu'elle collectionne les places d'honneur: finaliste au Mondial-2002, troisième en 2006 et 2010, sans oublier la finale perdue à l'Euro-2008.

Cette année, l'enthousiasme, qui entourait la Mannschaft à la veille de chacune des dernières grandes compétitions, est en berne, avec seulement 6% des Allemands qui croient à un quatrième sacre mondial, selon un récent sondage. C'est six fois moins qu'il y a quatre ans!

Il est vrai que ce ne sont pas les raisons de douter qui manquent, malgré un parcours une nouvelle fois sans tâche en éliminatoires: 9 victoires et un nul rocambolesque (4-4) concédé face à la Suède à Berlin, après avoir mené (4-0).

L'état de santé ou le niveau de performance moyen de certains cadres (Özil, Schweinsteiger, Khedira, Götze, Klose) sont des facteurs d'incertitude importants.

A cela s'ajoute l'impression que l'équipe stagne. A un haut niveau, certes, mais sans aucun indice laissant penser qu'elle ait progressé sur ses points faibles, à commencer par la défense, ou qu'elle ait acquis ce petit supplément qui lui permettrait de franchir le dernier palier.

Un nouvel échec dans la conquête d'un trophée, en dépit du niveau très élevé de la concurrence, relancerait les doutes sur la capacité du technicien de 54 ans à tirer le maximum d'un effectif pourtant pétri de talent.

Présent sur le banc de la Mannschaft depuis 2006, d'abord comme adjoint de Jürgen Klinsmann, puis comme "titulaire", il est l'un des plus anciens sélectionneurs en compétition au Brésil.

Avec 2,21 points de moyenne par match, il affiche le bilan le plus favorable pour un sélectionneur allemand, avec 70 victoires, 18 nuls et 15 défaites en 103 matches.

Il assure ne ressentir aucune lassitude et même éprouver "une plus grande impatience (de débuter le Mondial 2014) qu'en 2010 ou qu'à l'Euro-2012".

"J'ai une tâche magnifique et importante à accomplir, qui me fait toujours autant plaisir", a-t-il encore assuré au SID.

Fort d'une prolongation de son contrat au-delà de l'échéance brésilienne, jusqu'en 2016, signée dès octobre dernier, il est convaincu du "soutien total (des autorités du football allemand) et je pars donc du principe pour le moment, que nous poursuivrons, si tout se passe comme on le prévoit, notre mission jusqu'en 2016".

Mais "je sais naturellement qu'un sélectionneur est jugé sur ce qui se passe au cours du tournoi", a-t-il toutefois reconnu, ne pouvant exclure un départ cet été en cas de contre-performance au Brésil.

"Après la Coupe du monde, notre équipe de la direction sportive s'assiéra certainement autour d'une table avec les responsables (de la fédération) et nous analyserons tranquillement le tournoi", prévoit-il.

sid-hap/sg/jgu

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