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Neil Young: «A Letter Home» en écoute intégrale en avant-première (VIDÉO)

Neil Young: «A Letter Home» en écoute intégrale en avant-première (VIDÉO)

MONTRÉAL - Neil Young a fait grandement jasé de lui ces derniers temps en raison de ses critiques acerbes à l’endroit de l’exploitation des sables bitumineux en Alberta. Il a aussi débattu de la pertinence du projet du pipeline Keystone XL. Dans un autre registre, il a discuté à de nombreuses tribunes de son nouveau service de téléchargement ultra-haute résolution PonoMusic accompagné d’un lecteur. Cette fois-ci, c’est un nouvel album lo-fi intitulé A Letter Home qui propulse l’auteur-compositeur-interprète canadien au devant de la scène.

C’est avec le très talentueux Jack White (White Stripes, The Raconteurs, The Dead Weather, Beck, Bob Dylan) et son label Third Man Records que Neil Young, 68 ans, s’est investi dans l’aventure plutôt intrigante qui consistait à enregistrer des chansons dans un old-fashioned carnival recording studio appelé Voice-O-Graph. Construit en 1947, il n’est guère plus grand qu’une cabine téléphonique.

Le procédé? Grosso modo, c’est un micro qui permet de capter la voix et les instruments acoustiques (piano, harmonica, guitare) du chanteur qui sont par la suite gravés directement sur un vinyle. Et ça se s’entend: textures rétro, son sale, écho dans la voix et beaucoup d’atmosphère.

Ces pièces sonnent même plus vieilles qu’elles le sont en réalité.

Fort étonné de cet appareil, c’est donc ainsi que Neil Young a décidé de produire un nouveau disque de reprises (Bob Dylan, Gordon Lightfoot, Bert Jansch, Tim Hardin, Willie Nelson, Bruce Springteen, Phil Ochs) avec l’aide du prodige Jack White.

À quelques occasions sur le disque - pensons à l’introduction -, Neil Young jase avec sa défunte mère, Edna «Rassy» Young (1918–1990), à qui il dédie un message d’amour. «Et n’oublie pas de parler à mon père», dit-il à la fin du chaleureux monologue.

Plus loin, sur Reason to Believe, il parle notamment des chansons qu’il a redécouvertes avec Jack White et qu’il chantait en compagnie de sa mère quand il était plus jeune…

Le 35e album de Neil Young s’écoute très facilement, dès l’instant qu’on apprécie le folk et la voix nasillarde/plaintive du chanteur, qui revisite de grands succès de la chanson.

Pour apprécier vous-mêmes son travail, voici A Letter Home en écoute intégrale jusqu’au 27 mai:

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