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Iran: le chef de l'armée demande aux médias de soutenir le gouvernement

Iran: le chef de l'armée demande aux médias de soutenir le gouvernement

Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général Hassan Firouzabadi, a demandé mardi aux médiaux du pays de soutenir le gouvernement et d'éviter de propager "rumeurs ou accusations sans fondement".

Les médias ultraconservateurs critiquent régulièrement les négociations nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances, relancées après l'élection en juin 2013 du président iranien Hassan Rohani appuyé par le camp réformateur et modéré.

Ces négociations, bloquées sous le mandat du conservateur Mahmoud Ahmadinejad, doivent mener à un accord définitif sur la dimension du programme nucléaire iranien, et aboutiraient à terme à une levée totale des sanctions qui asphyxient l'économie iranienne.

"Certaines informations ne valent rien et créent la discorde, d'autres sont des rumeurs et des accusations sans fondement", a déclaré le général Firouzabadi, cité par le quotidien réformateur Shargh.

"Même certains médias affiliés d'une façon ou d'une autre aux forces armées font des erreurs", a-t-il souligné, sans nommer les organes de presse.

Ces médias "doivent corriger leur attitude ou nous prendrons des mesures contre eux", a-t-il averti. Il a rappelé que le guide suprême Ali Khamenei a "demandé de soutenir le gouvernement (...) et d'éviter de faire des histoires et des critiques dévalorisantes (qui pourraient) créer des tensions dans la société".

Alors que les discussions difficiles se poursuivent en vue de parvenir d'ici le 20 juillet à un accord définitif, l'agence Fars, le site d'informations Tasnim et les quotidiens ultraconservateurs Kayhan, Javan et Vatan-Emrouz ont multiplié les critiques sur la façon dont sont menées les négociations en affirmant que l'Iran avait fait trop de concessions.

Pour Kayhan, l'accord intérimaire de six mois entré en vigueur en janvier offre "trop de concessions pour trop peu de gains" et M. Rohani a été "piégé" par les Occidentaux. Le jour de l'entrée en application de l'accord, le 20 janvier, le quotidien Vatan-Emrouz avait dénoncé un "Holocauste nucléaire" pour l'Iran.

En vertu de l'accord intérimaire, l'Iran a suspendu des activités nucléaires sensibles en échange d'une levée partielle des sanctions.

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