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France : Hollande pour des sanctions si nouvel usage d'armes chimiques en Syrie

France : Hollande pour des sanctions si nouvel usage d'armes chimiques en Syrie

Le président français François Hollande a estimé mardi que "tous les moyens de droit" pour "faire condamner le régime syrien" et appliquer "des sanctions" devraient être utilisés si "des traces" d'armes chimiques étaient de nouveau observées en Syrie.

"Il se produit tous les jours des massacres en Syrie. Le régime utilise toutes les armes possibles et parfois les pires", a dénoncé le président aux côtés du chef de l'opposition syrienne Ahmad Jarba, reçu au palais de l'Elysée à Paris.

"Nous avions dénoncé l'utilisation des armes chimiques, un accord avait été trouvé et si des traces de nouveau sont observées, nous utiliserons tous les moyens de droit pour une nouvelle fois faire condamner le régime et faire valoir des sanctions", a-t-il ajouté.

Il y a une semaine, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a publiquement accusé le régime de Bachar Al Assad d'avoir utilisé récemment des armes chimiques.

"Nous avons des éléments, au moins 14 éléments, qui montrent que dans les semaines récentes, de nouveau des armes chimiques en plus petite quantité ont été utilisées, notamment du chlore", a déclaré M. Fabius le 13 mai lors d'une visite officielle aux Etats-Unis.

"Nous avons des témoins crédibles pour l'usage (d'agents chimiques), avec au moins 14 recours (...) depuis le 25 octobre 2013", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse précisant que des échantillons étaient en cours d'examen.

La Syrie a officiellement intégré la Convention sur l'interdiction des armes chimiques en octobre dans le cadre d'un accord russo-américain sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, après des accusations contre le régime d'avoir utilisé du gaz sarin lors d'une attaque meurtrière près de Damas.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé fin avril qu'elle allait mener une enquête sur les allégations d'attaques au chlore.

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