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Mondial-2014 - Mexique: Hernandez et la nostalgie sud-africaine

Mondial-2014 - Mexique: Hernandez et la nostalgie sud-africaine

L'attaquant vedette du Mexique Javier Hernandez a connu une saison très fade avec Manchester United et le Mondial-2014 tombe à pic pour refermer cette page puis raviver le doux souvenir de son éclosion sur la scène planétaire en 2010.

"Chicharito", le "Petit Pois" en mémoire de son international de père qui avait les yeux verts, vient en effet de traverser avec les Red Devils sa pire saison depuis 2008-2009, alors qu'il était encore un post-adolescent à Guadalajara.

Barré par Rooney, van Persie et même Welbeck à Manchester, le jeune homme de 25 ans a ainsi inscrit seulement quatre buts en 24 matches de championnat, dont six petites titularisations.

Aligné dans les Coupes pour permettre aux titulaires de se reposer, Hernandez y a fait bonne figure avec cinq buts en six matches, mais la star de la "Tri" ne peut se satisfaire de cela.

Logiquement, cette perte de confiance et cette baisse de niveau se sont ressenties avec ses compatriotes et le compteur international du 3e meilleur attaquant mexicain de tous les temps reste désormais bloqué à 35 réalisations depuis cinq rencontres.

En Angleterre, David Moyes n'a jamais trop cru en lui et ne lui a pas vraiment donné sa chance. Avec sa blessure aux ischio-jambiers en août, il est également resté à quai lors du premier mois de compétition et n'a jamais pu grimper ensuite dans le train.

"On continue d'avancer, on continue d'y croire, on continue d'apprendre et surtout on continue de sourire", avait-il écrit en février dans un tweet teinté de dépit.

Et quand en conclusion d'une saison pourrie, Ryan Giggs a remplacé l'Ecossais en avril, il était trop tard pour débloquer une saison mal engagée.

Il y a quatre ans, à peine recruté par MU qui avait préféré débourser 10 ME avant le début du Mondial pour éviter que les enchères ne montent, l'inconnu "Chicharito" avait pourtant séduit la planète foot avec deux buts retentissants contre la France puis l'Argentine.

Bon de la tête et plein de sang-froid face au gardien, l'attaquant a des statistiques impressionnantes et, à l'image de buts contre l'Espagne ou l'Italie, il a marqué contre quasiment toutes les grandes équipes.

Aussi obligé de composer avec un vivier limité, le sélectionneur continue donc de miser sur lui.

"Chicharito est un joueur exemplaire, qui en plus a toujours du flair devant", s'est récemment extasié Miguel Herrera, après avoir déjà passé une première couche de vernis en mars. "Son sens de la discipline montre tout son tempérament. A Manchester, quand il s'échauffe 30 minutes et qu'il n'entre pas, il ne se rebelle pas. Il obéit".

"C'est le premier entraîneur à reconnaître ce que j'ai déjà fait, avait apprécié le joueur au sortir de l'hiver. Plus que savoir si j'ai marqué des buts ou pas, quelles sont mes statistiques, la vérité c'est que j'essaie toujours de me dépouiller en match. Je m'engage toujours pour tout donner. Je suis reconnaissant au sélectionneur car il n'avait pas à me soutenir comme il l'a fait. C'est lui le coach, on doit livrer notre âme mais on ne peut pas non plus vivre dans le passé".

Alors que son contrat court jusqu'en 2016, il devra donc voir rapidement avec van Gaal ou un autre entraîneur si on compte toujours sur lui à Old Trafford.

"Je me bats pour retrouver du temps de jeu. Je sais que ça arrivera, ici à Manchester ou ailleurs dans un autre club", a-t-il déjà esquissé.

cd/pgr/jta

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