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USA: Credit Suisse devrait admettre avoir agi de façon "criminelle" (presse)

USA: Credit Suisse devrait admettre avoir agi de façon "criminelle" (presse)

La banque Credit Suisse devrait signer, dans le cadre du litige fiscal aux Etats-Unis, un document stipulant qu'elle admet avoir mené une activité "criminelle" dans ce pays, selon des informations fournies au journal suisse SonntagsZeitung par des avocats proche du dossier.

Selon le journal, le document que devrait signer Credit Suisse aux Etats-Unis affirmerait: "Nous menions une activité criminelle, mais nous ne le savions pas".

Les conditions du règlement du conflit fiscal pourraient être officiellement présentées lundi soir, précise l'article de la SonntagZeitung.

Contactée par l'AFP, la banque suisse a indiqué ne faire "aucun commentaire" concernant ces informations.

La banque helvétique Credit Suisse peut faire face à une forte amende concernant le litige fiscal aux Etats-Unis.

Depuis fin avril, les rumeurs se sont multipliées dans la presse concernant le montant de l'amende qui pourrait être infligée à Credit Suisse, évoquant des chiffres allant de 1,6 à plus de 2 milliards de dollars.

Credit Suisse fait partie des 14 banques basées en Suisse sous le coup d'une enquête menée par le département de la justice américaine qui les soupçonnent d'avoir aidé leurs riches clients américains à échapper à l'impôt.

Mais la pression sur Credit Suisse, deuxième plus gros établissement bancaire de Suisse, est monté d'un cran récemment. En février, le patron de la banque, Brady Dougan, avait été appelé à témoigner devant une Commission au Sénat américain, où il avait reconnu que la banque s'était mal comportée, rejetant cependant la faute sur un petit groupe d'employés.

Début mai, la ministre suisse des finances s'est rendue à Washington pour s'entretenir avec le ministre américain de la Justice. La Suisse s'est alors efforcée d'obtenir que les autorités américaines appliquent une procédure équitable "afin que les banques suisses ne soient pas traitées plus sévèrement que celles d'autres pays", avait indiqué Berne à l'issue de cette rencontre.

Lors de son assemblée générale le 9 mai, le président du conseil d'administration de la banque, Urs Rohner, a dit vouloir "tout mettre en oeuvre" pour régler ce litige le plus rapidement possible.

apo/nl/abk

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