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Un candidat aux élections irakiennes enlevé à Bagdad

Un candidat aux élections irakiennes enlevé à Bagdad

Un candidat aux élections législatives a été enlevé dimanche par des insurgés à Bagdad, alors que les autorités s'apprêtent à communiquer les premiers résultats de ce scrutin tenu il y a plus de deux semaines.

Parallèlement, des sources militaires ont annoncé que l'armée avait tué 85 insurgés dans des opérations contre le réseau extrémiste Al-Qaïda à Mossoul (nord) et Fallouja (ouest), et neuf personnes ont péri dimanche dans de nouvelles violences à Bagdad et au nord de la capitale.

L'Irak est endeuillé depuis plus d'un an par des violences meurtrières quotidiennes, qui ont déjà fait plus de 3.500 victimes cette année.

Rahman Abdulzahra al-Jazairi, candidat d'un petit parti chiite, se trouvait près de son domicile dans le quartier de Jamila lorsque des hommes armés ont ouvert le feu, blessant son père et son frère avant de l'enlever, a annoncé la police.

M. al-Jazairi est le secrétaire général du Hezbollah Warithun, une branche du Hezbollah irakien, lui-même lié au puissant parti du même nom au Liban.

Des images de vidéosurveillance ont aidé à identifier les agresseurs et les forces de sécurité s'emploient à obtenir la libération de M. al-Jazairi, a assuré le parti sur sa page Facebook, sans préciser l'identité des ravisseurs.

Cette petite formation a peu de chances d'obtenir des sièges aux élections législatives, dont les premiers résultats pourraient être rendus publics dimanche ou lundi, selon la commission électorale.

L'enlèvement de M. al-Jazairi est le premier incident de ce genre depuis les élections législatives du 30 avril, dont la campagne a été émaillée de violences meurtrières contre des meetings et des candidats.

Alors qu'aucun résultat n'a encore été dévoilé, des partis politiques cherchent déjà à passer des alliances en vue de formations gouvernementales.

Le Premier ministre Nouri al-Maliki vise un troisième mandat, mais ses opposants lui reprochent la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays.

La commission électorale a assuré que la lenteur du décompte des voix était due à une multitude de recours, mais de premiers résultats devraient être annoncés lundi.

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